“Je n’ai pas très bien joué depuis deux semaines”

Levé à 5h30 (2h30 en France) pour s’élancer à 8h40 heure locale dans son premier Championnat DP World Tour, David Ravetto, auteur d’un très lourd 78 (+6), sera une nouvelle fois doit régler son réveil à l’aube. Le Racingman, victorieux le 18 août en République tchèque, est 50e et dernier après dix-huit trous. Il débutera le 2e tour à 8h30 (5h30 en France) aux côtés du Suédois Sebastian Söderberg.

Propos recueillis par Lionel VELLA, à Dubaï.

Malgré l’ampleur du score, David Ravetto n’a pas hésité une seconde à rejoindre les rares médias français présents pour cette finale du Tour européen 2023-24. Tout le monde ne peut pas en dire autant… Le Racingman est venu parler de sa première journée de finale de Race. L’observation est difficile !

Golf PLANÈTE : 78 (+6) ce jeudi, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné aujourd’hui ?
David RAVETTO : Il ne s’est malheureusement pas passé grand chose. La journée a été compliquée. Je n’ai pas très bien mis en jeu (NDLR, moins de 60 % des fairways concernés) et avec un rough pénalisant, c’est difficile. Il n’y a donc pas grand chose à retenir de ce premier tour. Avec mon niveau de jeu du moment, connaître ou non le parcours, cela n’aurait pas beaucoup changé.

GP : La chaleur était-elle difficile à gérer sur le parcours ?
DR : C’est un peu moins dur que la semaine dernière à Abu Dhabi, mais il n’y avait pas beaucoup d’air, il faut l’admettre. Les joueurs sont néanmoins habitués à gérer ces paramètres. Pour être honnête, je préfère ça au froid.

Il y a un an, j’aurais signé tout de suite pour y être, voire finir dernier.

David Ravetto

GP : Quel bilan pouvez-vous faire de cette journée ?
DR : Je retiendrai juste que je suis en finale de la Course. Il y a un an, je combattais au PQ3 des Cartes. Il faut relativiser dans ces moments-là. Ne mettez pas tout à la poubelle. La fin de saison est compliquée. Cela fait deux semaines que je joue très bien. Mais ma famille est avec moi cette semaine, je vais en profiter et surtout me préparer pour la saison prochaine.

GP : De quoi êtes-vous le plus fier alors que vous faites presque le point sur cette saison 2023-24 ?
DR : Pour le moment, je suis très déçu de ce que je produis dans ces deux tournois (Abu Dhabi et Dubaï) mais encore une fois, il y a un an, j’aurais signé tout de suite pour y être, voire finir dernier. Je suis fier d’avoir atteint cet objectif d’avoir gardé la carte, d’avoir aussi décroché une première victoire, et d’être évidemment en finale. Mais il me reste encore beaucoup de travail pour réaliser ce que je veux dans mon golf. Je dois être plus patient, c’est ce qui me fait le plus mal.

GP : La saison 2024-25 débute la semaine prochaine en Australie. Quel sera votre programme ?
DR : L’Australie, j’aurais aimé y aller mais c’est trop compliqué d’y arriver (Championnat d’Australie de la PGA, 21-24 novembre). Et puis je suis trop KO en fin de saison. Je vais faire une pause de deux semaines et ensuite j’irai au Nedbank Golf Challenge (5-8 décembre), puis à Leopard Creek (Championnat Alfred Dunhill, 12-15 décembre) et Maurice (AfrAsia Bank Mauritius Open, 19-22 décembre). A l’Ile Maurice avec la copine… Cette année, ce sera un tournoi de vacances. Si ça se passe bien, tant mieux, si ça ne se passe pas bien, tant pis, ce ne sera plus la plage…

Photo : Andrew Redington / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP