J’ai facilement réussi 10 000 coups de Golf cet été. Je n’ai pas séparé le bien du mal. Trop compliqué. Cependant, la dernière saison a été bonne pour nos trois clubs d’après ce que j’ai observé.
Ben oui, mon emploi du temps me permet de jouer régulièrement, voire presque tous les jours.
Personne n’est surpris de lire mon amour du golf. Vous connaissez ma « liaison » avec ce sport depuis des années. Une liaison qui ne dérange même pas ma copine. Non, mais c’est plutôt agréable. Non : « tu es reparti jouer au golf ». Non . Un bonheur total.
Pour ceux qui se posent la question, elle n’est pas malheureuse du tout. Son sourire est toujours aussi éblouissant !
Je suis loin d’être le seul à avoir joué souvent au golf cet été. La température était parfaite. L’été, qui s’est pas mal étiré, a été bon pour les clubs de la région. Je n’ai pas encore fait le bilan définitif des trois champs, mais les premiers échos obtenus sont super positifs.
La petite boule blanche (ou avec une bande colorée comme mon amie Louise l’utilisait) génère des retombées économiques importantes. Pensons aux forfaits vendus par les hôtels, au couple en vacances qui se rend dans notre région pour un petit match décontracté ou aux groupes de l’extérieur qui décident de venir jouer leur « Ryder Cup » dans Charlevoix. C’est de l’argent qui rentre ici.
Ajoutez à cela les tournois sociaux qui génèrent des fonds pour aider les gens d’ici. Il faut aussi voir cela dans la pratique du golf.
Golf Québec a publié des chiffres qui démontrent que cette industrie se porte bien. Au Québec, l’industrie du golf contribue environ 2,1 milliards de dollars au produit intérieur brut annuel. 1,4 milliard de dollars de revenu familial. 57 890 emplois directement et indirectement liés à la filière golf. 228,7 millions de dollars en taxes foncières et autres contributions indirectes. 423,3 millions de dollars en impôts sur le revenu.
Mon enthousiasme était à son comble lorsque j’ai appris au printemps dernier que les pros québécois revenaient au Fairmont le Manoir Richelieu pour la Coupe des Hôtels et Casino de Charlevoix.
Mon enthousiasme s’est encore accru lorsque j’ai reçu l’invitation à jouer le Pro-Am de cette compétition avec Sonny Michaud de La Tempête. En plus d’être une « machine », c’est une gentilhomme.
Le retour de cette compétition a été couronné de succès. J’ose croire que l’annonce de son retour n’est qu’une formalité. La PGA du Québec veut revenir. Loto-Québec a les moyens de renouveler et même d’augmenter la bourse. L’équipe de Jean-Philippe Moffet a brillamment démontré qu’elle était capable d’offrir de superbes conditions de jeu pour tester l’habileté des pros qui aiment fouler ce parcours.
À Murray Bay, nous avons entamé le processus de construction d’un nouveau chalet. Un projet estimé à 5M$, mais qui d’un point de vue strictement opérationnel est indispensable. Sérieusement, avez-vous jeté un œil au coin restaurant ? Hommage à Mme Lise et aux autres pour avoir offert un service de garde-robe de qualité. C’est exceptionnel !
Félicitations à Marc-André Jean qui a été le premier à lever la main pour aider le club avec sa Classique Groupe Auto Québec Charlevoix. Près de 150 000 $ ont été récoltés en deux éditions.
S’engager dans un projet de 5 millions de dollars peut sembler une grande entreprise. Je trouve cela normal dans les circonstances. Inutile de vous rappeler le prix d’un 2 X 4 !
Le club aura 150 ans en 2026. Je ne pense pas qu’il fermera dans 20 ans. Avez-vous déjà vu le nombre de jeunes de l’option golf de l’école secondaire du Plateau qui sont transférés au club chaque année ? 170 en 2024. Je ne dis pas que le prochain Scottie Scheffler est un élève de Pascal Girard. Je dis juste que si seulement 5% deviennent membres, ce sera bien pour le club.
La relève est importante. Tout le monde aime jouer ou discuter avec William Boudreault, Félix-Antoine Froment et Jérémy Émond. Et bien c’est tout. Nous ne savons pas quel jeune pourrait éventuellement devenir un grand nom du club ou, mieux encore, faire carrière dans le golf.
De nouvelles installations sont nécessaires. Le dossier a été bien traité jusqu’à présent. Les prochaines étapes seront les plus difficiles. La recherche de financement ne semble pas facile dans un contexte où les gouvernements enregistrent des déficits.
Golf Baie-Saint-Paul a réussi à limiter les pertes financières. Le défi était important pour le groupe d’hommes d’affaires qui ont sauvé le golf. Aucun d’entre eux n’a gagné d’argent sur son investissement. L’engagement dont ils font preuve mérite d’être salué. Le groupe est pratiquement parti de rien et a dû refaire un nom au club. C’est presque chose faite même si on ne parle presque plus du Loup.
Antoine Neyron souhaite ajouter 1000 tours supplémentaires en 2025. La clientèle touristique est dans le viseur du club.
Bonne fin de saison à tous !
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