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«Je pense que je prends une bonne direction»

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Meilleur Français (avec Adrien Saddier) de cette 106e édition du FedEx Open de France, Julien Guerrier a inscrit un solide top 20. Lors de ses douze précédentes sorties au Golf National, le Rochelais avait raté dix fois le cut et son résultat de référence restait alors un 61ème place acquise en… 2012 !

Propos recueillis par Lionel VELLA, au Golf National

GOLF PLANETE : Cette 18ème place à -9 (275) constitue, de loin, votre meilleure performance en treize participations à Roland Garros. Contrat rempli ?

Julien GUERRIER: Je suis évidemment content dans l’ensemble. C’est dommage que je ne me sois pas donné un peu plus d’opportunités aujourd’hui. Je me suis aussi très bien battu, sauvant quelques bons joueurs. Et surtout, je n’ai, une fois de plus, concédé le moindre bogey…

GP : Depuis le trou n°9 lors de votre 2ème tour vendredi, vous avez réalisé 46 trous sans la moindre erreur…

JG : Oui, c’est toujours une performance. Après, il n’y a pas assez de birdies sur la carte mais c’est quand même génial… Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai fait autant de trous sans faire de bogey. C’est assez rare, je l’avoue. Un peu plus ici, sur un parcours si délicat.

GP : Est-ce de bon augure pour le Masters d’Andalousie et la Corée du Sud où l’objectif sera d’entrer dans le top 70 de la Course ?

JG : Quoi qu’il en soit, je continue à travailler. J’essaie de faire de mon mieux à chaque fois. Nous sommes tous dans la même situation. Après, on prend des directions plus ou moins bonnes. Je pense que je prends une bonne direction. Je commence à voir les choses s’améliorer. Je sais que quand ça ne va pas, j’arrive quand même à marquer un score. Mais quand je joue bien, je pense que je ne marque pas assez…

Chacun de mes coachs m’a apporté mais Raph (Jacquelin) m’apporte aussi son expérience (de jeu). Et puis j’ai aussi joué avec lui, je l’ai admiré et, forcément, quand quelqu’un comme ça te parle, tu l’écoutes différemment peut-être.

Julien Guerrier

GP : Ce changement coïncide-t-il aussi avec la collaboration que vous avez débutée en février 2023 avec Raphaël Jacquelin ?

JG : Chacun de mes coachs m’a apporté mais Raph m’apporte aussi son expérience (de jeu). Et puis j’ai aussi joué avec lui, je l’ai admiré et, forcément, quand quelqu’un comme ça te parle, tu l’écoutes différemment peut-être. Il a certainement les mots. C’est une personne calme, très posée… Il a souvent les mots justes. Il me dit que je vais évidemment rater des clichés mais que j’en ferai aussi. On se dit qu’il ne suffit pas de réussir des bons coups pour gagner un tournoi. Cela vous enlève de la pression. Ce sont des petits détails comme ça qui aident…

GP : Malgré le fait que vous aurez 40 ans et pas mal d’expérience sur le Tour ?

JG : Je pense que même à 60 ans, j’apprendrai encore. Même Raph (Jacqueline) ! Nous apprenons chaque jour. Ce jeu est tellement complexe. Et c’est pourquoi nous l’aimons.

GP : Sur quels aspects avez-vous axé votre travail avec le Belge Jérôme Theunis avec qui vous entamez également une collaboration ?

JG : Pour le moment, c’est très technique. Très biomécanique plus précisément. J’essaie d’intégrer cela dans ma routine, dans ma façon de m’entraîner. Pour le moment, j’ai encore un peu de mal à tout organiser, à respecter ce qu’il me dit et à amener tout ça au cours pour me sentir à l’aise. C’est encore un peu friable. Je pense qu’il pourra m’apprendre beaucoup de choses que je ne connaissais pas.

Photo : Tomas Stevens / ffgolf

 
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