Partager la publication « Pour Ian Poulter, le prix à payer pour rejouer la Ryder Cup est trop élevé ! »
L’Anglais, invité du podcast du journaliste Sports illustrésMatt Vicenzi, a estimé que le prix à payer pour redevenir éligible à la sélection pour la Ryder Cup était trop élevé !
Ian Poulter rêve toujours de devenir capitaine du Coupe Ryder à l’avenir mais l’Anglais n’a pas l’intention de dépenser un seul euro pour se conformer à la politique de sanctions de l’Union européenne. Tournée mondiale DP destiné aux joueurs « rebelles » partis pour le VIE Golf il y a 3 ans.
Je n’ai pas changé d’avis. Ce n’est pas juste
Ian Poulter
L’ancien numéro 5 mondial, qui a disputé 6 Ryder Cup par le passé, a été l’un des piliers de la compétition européenne avec seulement 6 défaites en 22 matches. Il reste cependant loin de son ex-coéquipier et détenteur incontesté du record du nombre de points marqués dans l’épreuve, Sergio García.
L’Espagnol pourra peut-être même continuer à écrire sa propre légende dans le célèbre match Europe/Etats-Unis puisqu’il y a quelques jours, il annonçait qu’il était prêt à payer les amendes imposées par le circuit européen afin de rendre « sélectionnable » par Luc Donald pour l’édition 2025.
3 millions…
Le prix de ce retour en grâce est estimé à près de 3 millions d’euros puisque le DP World Tour sanctionnait ses membres à hauteur de 100 000 £ à chaque fois qu’ils participaient à un tournoi sur un autre circuit, en l’occurrence le LIV Golf, sans obtenir de quittance. .
Dans l’interview, Ian Poulter a confirmé que la tournée financée par le PIF saoudien avait couvert une partie de la somme.
Soit 1 million de livres sterling, soit un peu moins de la moitié du total que Garcia doit payer pour récupérer son « adhésion » au DP World Tour. Une adhésion qu’il a abandonnée en mai 2023.
“Personnellement, je ne paierai pas parce que je pense que c’était injuste à l’époque d’être condamné à une amende de 100 000 £ par semaine.explique Poulter. Cela n’a aucun sens pour moi. Ma position n’a jamais changé. J’ai joué au golf partout dans le monde. Je n’ai jamais joué et je n’ai jamais été condamné à des amendes lorsque je me produisais sur d’autres circuits à travers le monde. »
« Je garde donc ce poste aujourd’hui. Je n’y suis pas retourné. Je n’ai pas changé d’avis. Ce n’est pas juste. »
…et aucune garantie
Si l’Anglais ne veut pas payer, c’est aussi parce qu’il n’y a aucune certitude que Sergio Garcia soit sélectionné par le capitaine européen. En effet, il est certain que l’Espagnol ne figurera pas dans les six qualifications automatiques et qu’il devra bénéficier d’un joker le Luke Donald.
Troisième du classement général LIV à l’issue du dernier tournoi fin septembre, l’homme aux 16 titres sur le DP World Tour a encore de beaux restes à presque 45 ans (il les aura en janvier prochain). Mais cela suffira-t-il à convaincre son ex-partenaire de l’appeler pour renforcer l’équipe qui affrontera les USA à Bethpage en septembre prochain ? Poulter n’est pas convaincu.
«Je ne sais pas si Sergio a eu une conversation avec Luke récemment à ce sujet. Et nous ne savons pas non plus à combien de tournois DP World Tour il envisage de participer. »
Photo © Lionel BONAVENTURE / AFP