Partager la publication « Ne sont-ils pas déjà assez payés ? C’est dommage ! L’ancien capitaine Paul McGinley s’oppose au paiement des joueurs pour la Ryder Cup »
L’ancien capitaine de l’équipe européenne de Ryder Cup, Paul McGinley, a vivement critiqué la décision probable des États-Unis de payer pour la première fois des joueurs américains participant à la Ryder Cup.
Les Irlandais adorent le vert, mais lorsqu’il s’agit de billets verts pour Coupe Ryderleurs voix sont unanimes : ils sont contre, totalement contre. Après les critiques formulées par Rory McIlroy et Shane Lowry sur la probabilité de voir les Américains payés pour la première fois dans l’histoire de la biennale, leur compatriote, Paul McGinleyest allé avec une diatribe encore plus forte.
Le skipper de l’équipe européenne victorieuse en 2014 Gleneagles (Écosse) n’a pas tourné autour du pot. Payer des joueurs pour la Ryder Cup ? C’est un non-sens pour lui, c’est même choquant.
« Je sais que nous jouons dans un sport professionnel, mais les meilleurs joueurs ne sont-ils pas assez payés comme ça, assez riches avec ce qui se passe en ce moment ? »
« Donnez de l’argent aux joueurs de la Ryder Cup (on parle de 400 000 dollars par joueur), Je n’aime pas cette idée, je ne l’aime pas du tout. Ce n’est pas comme si la Ryder Cup était gérée par une entreprise qui conservait tous les bénéfices. L’argent est redistribué pour le bien du golf. » » a soutenu Paul McGinley.
Comme beaucoup de choses qui se passent actuellement dans le monde du golf, c’est vraiment dommage.
Pour la Ryder Cup 2025, celle où les joueurs américains pourraient être payés pour jouer, c’est bien la PGA d’Amérique qui est l’organisateur et qui encaisse les bénéfices.
Mais surtout, selon celui qui a réalisé le putt victorieux à Beffroi pour l’Europe en 2001, être un joueur de la Ryder Cup est plus que suffisant en termes de profit. ” Aujourd’hui, le fait d’avoir été joueur et capitaine est toujours pour moi une Source de bénéfice, c’est inestimable. » dit celui qui possède notamment une célèbre académie au Portugal.
« Mon nom est reconnu dans le monde du golf, la Ryder Cup m’a propulsé dans ma carrière d’après-joueur. Vous n’avez vraiment pas besoin d’être payé pour y jouer. Cela change suffisamment votre réputation. Votre nom devient comme une marque. »
L’Irlandais a conclu son discours sur une note de colère face à cette évolution du côté américain. ” Comme beaucoup de choses qui se passent actuellement dans le monde du golf, c’est vraiment dommage. »
Photo : Jamie Squire/Getty Images