Mike Weir a fait appel à Martin St-Louis et Jon Cooper pour préparer son

Mike Weir a fait appel à Martin St-Louis et Jon Cooper pour préparer son
Mike Weir a fait appel à Martin St-Louis et Jon Cooper pour préparer son

Afin de préparer ses hommes à l’immense défi qui les attend face aux Américains à la Coupe des Présidents ce week-end, le capitaine de l’équipe internationale Mike Weir a fait appel à l’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, Martin St-Louis.

St-Louis fait partie des hockeyeurs qui ont été accueillis par le gagnant du Tournoi des Maîtres 2003 en prévision de la prestigieuse compétition par équipes qui se déroulera au Club de golf Royal Montréal de jeudi à dimanche.

« Oui, j’ai rencontré Martin hier (lundi) pour discuter avec lui de la façon dont il utilise les statistiques avancées pour préparer son équipe, a d’abord mentionné l’Ontarien de 54 ans en conférence de presse mardi matin. Comme Jim (Furyk, le capitaine de l’équipe américaine) le fait, l’équipe autour de moi me conseille et utilise ces statistiques pour déterminer les appariements, selon le format de match. »

Weir a également déclaré qu’il avait rencontré ces derniers mois Jon Cooper, entraîneur-chef du Lightning de Tampa Bay et d’Équipe Canada, et Doug Armstrong, directeur général des Blues de St. Louis et d’Équipe Canada.

« Jon a même prononcé un discours devant l’équipe », a déclaré Weir. « Je ne vais pas entrer dans les détails de ce qu’il a dit, mais le message qu’il a fait passer était que nous devons être une famille, que nous devons être unis, que nous devons impliquer les femmes et les enfants des joueurs, afin qu’il y ait un sentiment d’appartenance. Doug (Armstrong) a également donné de précieux conseils. »

Bref, Weir est conscient que l’équipe internationale devra compter sur l’émotion pour créer la surprise. Et sur le sentiment d’appartenance. L’équipe internationale alignera trois golfeurs canadiens en Corey Conners, Mackenzie Hughes et Taylor Pendrith.

Ce sera la première fois dans l’histoire que trois représentants de l’unifolié évolueront ensemble au sein de l’équipe internationale. Du groupe, Hughes en sera à sa première participation, tandis que Conners et Pendrith en seront à leur deuxième.

Conners a également profité d’un bain de foule lundi soir au Centre Bell, lors d’un duel entre les Canadiens et les Flyers de Philadelphie, pour mesurer l’ampleur du soutien dont bénéficiera l’équipe internationale ce week-end.

« C’était vraiment cool d’être invité au Centre Bell. J’ai rencontré certains joueurs de l’équipe et « Marty » (St-Louis), un de mes joueurs préférés, qui a connu une belle carrière. C’était ma première fois au Centre Bell et je dois admettre que l’aréna est incroyable. Il y a tellement d’histoire à l’intérieur de ces murs… C’était une salle comble, pour un match pré-saison, donc c’était incroyable à voir. »

L’équipe internationale sera complétée par Byeong Hun An, Christiaan Bezuidenhout, Jason Day, Sungjae Im, Tom Kim, Si Woo Kim, Min Woo Lee, Hideki Matsuyama et Adam Scott.

« Ce n’est pas une course, c’est un marathon », déclare Furyk

Il n’en demeure pas moins que même si elle se retrouve en territoire hostile, l’équipe américaine sera favorite pour la victoire.

Après tout, ce genre de compétition se joue chaque année – on alterne entre la Ryder Cup, contre l’Europe, et la Presidents Cup, contre le reste du monde – alors que l’équipe internationale n’y participe que tous les deux ans.

L’équipe internationale n’a réussi à battre les Américains qu’une seule fois dans l’histoire de cette prestigieuse compétition par équipes. Cette victoire remonte à 1998, au club Royal Melbourne. Hormis un nul en 2003, les États-Unis ont triomphé à 12 reprises en 14 éditions.

De plus, les États-Unis semblent une fois de plus favorisés par leur effectif intimidant; il compte notamment dans ses rangs les golfeurs n°1 et 2 mondiaux Scottie Scheffler et Xander Schauffele. Les Américains comptent même cinq joueurs parmi les 10 meilleurs mondiaux, contre un seul pour l’équipe internationale, Matsuyama (n°7).

Furyk a choisi de les associer ce week-end à leurs compatriotes Sam Burns, Patrick Cantlay, Russell Henley, Collin Morikawa, Sahith Theegala, Keegan Bradley, Wyndham Clark, Tony Finau, Brian Harman et Max Homa. Une équipe qui aura beaucoup de profondeur, et beaucoup d’expérience.

Furyk, tel un vieux renard, est cependant conscient que la partie n’est pas gagnée d’avance.

« Ce genre de compétition n’est pas un sprint, c’est un marathon », a déclaré l’Américain de 54 ans. « C’est très différent d’un tournoi classique. Les gars sont habitués à être très calmes sur le parcours, même lorsqu’ils font des birdies ou des eagles. Ce sera différent parce que les gars vont lever le poing vers le ciel, crier de joie ou de colère. Les émotions vont être fortes, la tension va être très forte. Il sera donc important de rester concentré et de ne pas se laisser emporter. »

La Presidents Cup est une compétition de quatre jours en mode match-play avec un total de 30 matchs et 12 golfeurs par équipe. Elle commence jeudi et l’équipe avec le plus de points après quatre jours sera déclarée championne.

Cinq matchs seront présentés en ouverture et se joueront selon le format à quatre balles. Lors de ces confrontations, deux partenaires de jeu s’associent, chacun jouant sa propre balle, et le score d’une équipe qui sera retenu pour un trou sera celui qui sera le plus bas des deux. Les duos pour ces confrontations seront dévoilés mercredi après-midi.

De plus, c’est la deuxième fois que le Club de golf Royal Montréal accueille la Coupe des Présidents. La dernière fois, en 2007, l’équipe des États-Unis avait gagné 19,5 à 14,5.

Mais c’est la victoire de Weir face à un certain Tiger Woods sur le trou final qui a retenu l’attention à l’époque. Alors, les conseils de St. Louis et consorts aideront-ils Weir à sortir un autre lapin de son chapeau face au colosse américain en 2024 ? Les prochains jours nous le diront.

 
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