Dans le cadre de la conférence sur la prostitution des mineures organisée à l’Odéum de Carcassonne, plusieurs intervenants ont abordé les différents aspects du phénomène devant 400 professionnels de l’Aude.
“Au final, cette rencontre a réussi à susciter de l’intérêt.” Audrey Diaz, responsable de l’Observatoire départemental de protection de l’enfance (ODPE) dans l’Aude, a assisté à la journée consacrée à l’échange autour de la prostitution des mineures sur le territoire, organisée à l’Odéum de Carcassonne. Dans le cadre de cette conférence, les quelque 400 professionnels venus sur place ont pu assister à différents moments forts impliquant différents intervenants, mais surtout interagir avec eux.
En première partie de journée, la substitut du procureur près le tribunal judiciaire de Narbonne chargée des mineurs, Amélie Donnette, a évoqué le cadre juridique de la prostitution en question et ses limites. « L’assemblée était particulièrement attentive à ce moment-là puisque le sujet des rapports était abordé, a souligné Audrey Diaz. Dans un deuxième temps, un état des lieux de la situation dans l’Aude a été dressé par Caroline Cantiteau, chargée de recherche à l’Amicale du Nid 34. Elle a essentiellement évoqué la méthodologie utilisée pour réaliser le diagnostic pendant deux ans.
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Dans l’après-midi, l’impact des réseaux sociaux sur le phénomène a suscité le débat. » Thomas Rohmer, de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Ouvert, NDLR) s’est avéré particulièrement efficace lors de l’examen du thème. Lors des discussions avec le public, il est apparu qu’être trop moraliste était contre-productif. Qu’il ne faut pas être répressif mais au contraire soutenir les enfants concernés.»
Nous n’avons pas exactement de plan de route incluant une date de fin
Si les débats ont généré les interactions attendues, quelle sera la suite du programme pour le conseil départemental, la préfecture et l’ARS qui, en collaboration, ont travaillé sur le projet ? En septembre, les groupes de travail créés il y a plusieurs années reprendront. A cette occasion, il s’agira de «faire le point sur les enseignements tirés de la conférence»a précisé Audrey Diaz : « Pendant deux ans, nous avons travaillé principalement sur le scoutisme. Nous n’avons pas exactement de plan de route incluant une date de fin pour ce processus. Les idées fusent déjà sur la suite mais il serait prématuré d’en parler maintenant que rien n’est encore mis en place. Nous pourrions intervenir dans les années à venir dans les écoles.»
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