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Ambiance du samedi : soupe aux grimaces

R.Rentrée scolaire pour les travailleurs charentais. Malheureusement, il a été rédigé d’avance pour les papetiers de Saint-Michel et pour les journaux de Lecas à Nersac. Deux entreprises qui sont passées de Charybde à Scylla, comme les malheureux fabricants de robinetterie, SNRI à Ruffec et Sanifirst à Gond-Pontouvre. Dont les neuf derniers salariés sont royalement invités à aller cuisiner un œuf (de morue) au Portugal pour 830 € par mois. Reste-t-il parmi eux qui ont vécu la fin de l’épisode Porcher ? Si c’est le cas, ils pourraient écrire un livre sur les patrons voyous, avec un joli chapitre sur l’ère First Labo et son patron flamboyant. Le salaire mensuel qu’il s’était donné permettrait de subvenir aux besoins d’un travailleur délocalisé dans la banlieue de Porto pendant plus de quatre ans. Heureusement, le poète assure que « la misère est moins douloureuse au soleil ».

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Un autre qui pourrait perdre son emploi est Philippe Bouty. Depuis les dernières législatives, il sait qu’on peut très bien avoir gagné les élections, notamment à la tête d’une équipe hétéroclite, et ne pas avoir le pouvoir. Le président du Département chahuté reste néanmoins calme comme Baptiste. On l’a observé du coin de l’œil lire sur son téléphone l’article sur la pagaille au Département, jeudi soir lors de l’inauguration des nouvelles installations de la Sodiporc, tandis qu’au micro, sa camarade Virginie Lebraud faisait l’éloge du chef d’entreprise. Si cela a touché l’un, cela n’a pas fait bouger l’autre, comme disait un célèbre président. Et hier, lors du comité permanent, personne n’a bougé. Les six sécessionnistes ne s’asseyaient qu’à une table séparée à l’heure du déjeuner. Au menu, il semblerait que ce soit une soupe à la grimace.

 
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