Entrez sans frapper L’intégrale – Bagarre en discothèque/Pierre Lottin et Emmanuel Courcol/Le 17h d’Hélène Maquet/Bo-Reum Hwang/”Myriam Leroy n’aime pas les nuances”

A 16h00, retrouvez le « Bagarre dans la Discothèque » avec Stéphanie Van Vyve et Gorian Delpâture. Dès 16h30, direction Namur et la 39e édition du Festival International du Film Francophone (FIFF), qui se déroule du 27 septembre au 4 octobre. On en parle avec Pierre Lottin et Emmanuel Courcol, dont le film « En fanfare » s’ouvre. Le film sortira en salles le 4 décembre. Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. Apparemment, tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du sort. Jimmy se met alors à rêver d’une autre vie… A 17h00, regardez « Le 17h00 d’Hélène Maquet ». Littérature étrangère avec Gorian Delpâture : « Voisins » de Diane Oliver (Buchet-Chastel). Le livre que vous tenez entre vos mains est un recueil de nouvelles, mais ne le lâchez pas encore, il a traversé soixante ans de ténèbres avant de vous parvenir. Prodige de la littérature américaine décédée trop tôt à l’âge de vingt-deux ans, Diane Oliver nous laisse avec cet émouvant constat de finesse des existences diverses sous les lois de Jim Crow dans les années 1960. D’une modernité surprenante, le jeune auteur a introduit au cœur de foyers confrontés au quotidien au racisme et à la ségrégation – un enfant qui sera le premier élève noir dans une école ségréguée, une famille réfugiée dans la forêt – prête à tout. pour protéger leur fils ou encore une jeune fille qui participe à son premier acte militant. Aujourd’hui considérée comme une Zora Neale Hurston ou un James Baldwin au féminin, Diane Oliver a été redécouverte en 2022 et son œuvre a été publiée à titre posthume dans plusieurs pays. En lisant cet ouvrage unique, on ne peut s’empêcher d’être convaincu que la bonne littérature est immortelle. “Myriam Leroy n’aime pas les nuances”.