Sortie littéraire
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Dans son dernier ouvrage, le député landais appelle son camp à s’intéresser de nouveau au quotidien des citoyens pour reconquérir les bastions perdus, constatant que les attentes des habitants de sa circonscription sont très éloignées de ce qu’il défend à Paris.
Près de quatre mois plus tard, Boris Vallaud continue de ressasser. Comment le député sortant des Landes a-t-il pu être suivi aux législatives par Sylvie Franceschini, cette candidate du Rassemblement national qui a fui les débats de campagne du premier tour ? Au 30 juin, seules 1 070 voix séparaient les deux candidats. Une gifle qui révèle une évidence : «Ma circonscription s’est largement tournée vers le vote RN […] pour la première fois », écrit Vallaud – qui finira par être réélu une semaine plus tard – dans son livre En permanence. Ces vies que je fais miennes (Editions Odile Jacob, 2024) qui sort mercredi 2 octobre. « Ce qui signifie que beaucoup d’hommes et de femmes qui m’aiment et me respectent […] pour qui j’ai souvent de l’amitié en retour […] J’ai jugé que le bulletin de Jordan Bardella était plus adapté à leurs aspirations que les miennes », ajoute l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée.
Au-delà de son seul cas, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale estime que la percée du Rassemblement national, notamment auprès des classes populaires, révèle les erreurs d’une gauche qui ne se soucie plus assez des gens et de leurs histoires. L’ancien conseiller d’Arnaud Monteb
