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le fils d’un sexagénaire poignardé mis en examen

Par

Jean-Marc Aubert

Publié le

19 janvier 2025 à 10h37

L’enquête de gendarmes de la compagnie de Bagnols-sur-Cèze et de la brigade de Rochefort-du-Gard a été bien menée : la meurtre à l’arme blanche d’une femme de soixante ans est élucidée.

Les faits remontent à ce jeudi 16 janvier 2025, vers 20 heures : la victime a été retrouvée par les Sdis 30 pompiers de la caserne des Angles dans la maison familiale de la commune de Poujautdans le Rhône Gard, aux portes du Vaucluse. Le Smur-Samu de l’hôpital d’Avignon est également intervenu, mais la sexagénaire était décédée à l’arrivée des pompiers et des médecins, avec plusieurs coups de couteau, son décès remontant à plusieurs heures. C’est un voisin qui a donné l’alerte, intrigué de ne pas avoir vu cette femme depuis au moins 48 heures, ce qui était anormal pour lui, et trouvant également le comportement de son fils très étrange, ne donnant aucune explication sur l’absence de sa mère.


Ce jeune fils se trouvait également dans la maison lorsque les secours, puis les premiers policiers du Gard sont arrivés. Âgé d’une vingtaine d’années, il tient des propos confus et se livre à des scènes incohérentes, devenant vite suspect aux yeux des gendarmes de la brigade de recherche de la société Bagnols-sur-Cèze, chargés de l’enquête par la procureure de Nîmes, Cécile Gensac.

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Alors que le couteau de cuisine utilisé pour tuer la sexagénaire a été saisi et placé sous scellés et que de nouvelles traces de sang ont été isolées sur ses vêtements, le fils a été placé en garde à vue. Il aurait reconnu avoir été présent lorsqu’une violente dispute a éclaté avec sa mère, les investigations en cours œuvrant pour déterminer le jour et l’heure précises des faits.

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Déjà traité pour la schizophrénie

Au terme des 48 heures d’audience, où il est apparu qu’il présentait des troubles mentaux, des signes se rapprochant du schizophrénie, selon un expert près la cour d’appel de Nîmes qui a conclu que son état était néanmoins compatible avec une garde à vue, il a été déféré au parquet de Nîmes ce samedi 18 janvier au soir, puis présenté devant un juge d’instruction de la centre criminel du tribunal judiciaire de Nîmes, qui l’a mis en examen pour homicide volontaire sur ascendant (un matricide présumé) et incarcéré conformément aux réquisitions du magistrat de permanence près le parquet et du juge des libertés et de la détention, le Jld.

Le meurtrier présumé est déjà connu pour antécédents psychiatriquesce qui a donné lieu à des séjours dans des centres de soins adaptés spécialisés. Il devait suivre un traitement quotidien. L’enquête des gendarmes se poursuit suite à une commission rogatoire du juge d’instruction, notamment pour établir les raisons de cette sanglante dispute.

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