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Sur Netflix, quatre films pas très esprit Noël à voir pendant les vacances

Allez, il est - de l’admettre : les fêtes de fin d’année, c’est surtout s’obliger à côtoyer trop longtemps du monde avec des gens dont on se passe très bien le reste de l’année. En fait, les meilleurs moments ne sont pas ceux que l’on passe à table en famille, mais plutôt les quelques heures glanées ici et là pendant lesquelles on peut regarder Netflix sous la couette – tout en se gorgeant de plus ou moins bon chocolat. qualité.

Il est également - de dire un grand non à cette tradition des téléfilms de Noël, des romances de Noël et des divertissements de Noël – d’ailleurs, évitez Rouge sur Prime Video, c’est vraiment très douloureux malgré Dwayne Johnson et Lucy Liu. En cette fin d’année, nous voulons de l’obscurité, de la tension, des gens qui vont mal – surtout des gens qui vont mal, parce que c’est tellement bon de voir que les autres souffrent au moins autant que soi. Et bonnes vacances bien sûr.

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“Continuer”

En vingt ans et onze films réalisés, Jaume Collet-Serra a réalisé quatre fois Liam Neeson, dont une fois dans un train (Le passager) et un autre dans un avion (Sans escale). Continuer s’inscrit dans la lignée de ces films concept dans lesquels un bon gars se retrouve contraint de déjouer un plan machiavélique, généralement sur fond de terrorisme ou de crime organisé. Mais cette fois, c’est Taron Egerton (l’Elton John de Homme-fusée) qui s’y tient, probablement parce que Neeson a 72 ans et c’est au moins trente de trop pour le rôle.

Il s’agit peut-être du premier thriller aéroportuaire, dans le sens où le film se déroule (presque) entièrement au sol quand tant d’autres prennent rapidement leur envol. Le héros, un employé au contrôle des bagages qui se verrait bien devenir flic, reçoit un casque permettant un méchant (Jason Bateman, incroyable mais vrai) pour lui murmurer quelques instructions et menaces. La mission de notre héros est de laisser passer une valise, sinon nous tuons la femme de sa vie et la mère de son futur enfant. Le résultat est carré, rien ne dépasse, mais grâce au savoir-faire de Jaume Collet-Serra, le plaisir est assuré.

«GTmax»

Comme Gérard Lanvin est encore plus âgé que Liam Neeson, vous ne le verrez pas rouler à moto dans GTmax. Mais ne soyez pas trop déçu : Riadh Belaïche (alias Just Riadh) et Ava Baya (déjà excellentes en Un ami dévoué), qui jouent ses enfants, le font très bien. Spécialiste des cascades, le réalisateur Olivier Schneider (dont il s’agit du premier film) a notamment travaillé sur le dixième Rapide et furieuxune saga avec laquelle le lien est évident. Pensez-y : il y a des moteurs qui rugissent, des histoires de vols et des imbroglios sentimentaux et familiaux.

De ce pur spectacle, on retiendra surtout la mise en avant convaincante d’un personnage féminin qui n’est clairement pas là pour faire de la figuration. C’est la belle surprise de GTmaxqui échappe bien souvent au piège du film d’action bêtement testostéroné. Pour le reste, entre des dialogues souvent boiteux et une mise en scène qui gagnerait à être plus lisible (la séquence d’ouverture laisse craindre le pire, mais reste tranquille pour le reste), la réussite est loin d’être totale mais le divertissement reste honnête. .

« Coupe de - »

Tueur masqué et voyage dans le - : le cocktail, par exemple, a donné naissance à un film très amusant Joyeux anniversairedont la suite a eu beaucoup moins de succès. L’astucieux premier film réalisé par Hannah Macpherson apporte du sang neuf à ce genre naissant. Réduction du - se concentre sur Lucy, une lycéenne mal en point, qui remonte accidentellement le - jusqu’en 2003, peu de - avant l’assassinat de sa grande sœur Summer. L’occasion pour elle de mener l’enquête, voire d’empêcher le meurtre de Summer… avant de se rendre compte que le moindre changement pourrait avoir de graves conséquences sur sa propre existence.

De toute évidence, le scénario de Réduction du - n’est pas parfait – c’est même un euphémisme. Mais qu’importe puisque l’ensemble est vivant et bien exécuté. A condition d’accepter que l’année 2003 soit qualifiée de « passée » (sur fond de « So Yesterday » de Hilary Duff) alors que c’était clairement avant-hier, on passe un excellent moment. Ce visionnage est aussi l’occasion de saluer la mémoire de la directrice de la photographie Halyna Hutchins, dont le dernier tournage a eu lieu avant celui de Rouillerun western sur le tournage duquel elle a été accidentellement tuée par Alec Baldwin.

«Quatre bons jours»

Réalisé en 2020, le dernier film de Rodrigo Garcia (réalisateur de melos, mais aussi d’épisodes de Six pieds sous terre et En traitement) avait tout sur le papier pour réaliser une brillante trajectoire, avec quelques nominations aux Oscars en ligne de mire. Pensez-y : Mila Kunis en héroïnomane cherchant le soutien de sa mère (Glenn Close) pour tenter de réussir sa quinzième cure de désintoxication mieux que les quatorze précédentes, cela semblait être du pain sacré. Mais Quatre bons jours est finalement passé sous les radars, diffusé en toute confidentialité sur le sol américain avant d’arriver ici sur Netflix en 2024.

Pourtant, le film est tout à fait à la hauteur de ce qu’il propose : le face à face entre les deux actrices tient toutes ses promesses et le scénario est loin d’être un long fleuve tranquille. A l’image du personnage de Glenn Close, très en colère contre sa fille à qui elle reproche d’avoir gâché plusieurs vies en tombant dans la drogue, le film ne mâche pas ses mots. Quatre bons jourscomme les quatre jours qui séparent la toxicomane du début d’un traitement qui pourrait la sauver, ce n’est clairement pas très esprit de Noël. Et c’est très bien.

 
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