Tom Leeb incarne un trentenaire sexy, strip-teaseur à ses heures, dans “Les Cadeaux”, aux côtés de Camille Lellouche et Gérard Darmon, en salles à partir du 25 décembre 2024. Mais aujourd’hui, le Français de 34 ans aux multiples talents j’aimerais bien voir disparaître cette étiquette de beau mec qui lui colle à la peau.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans cette comédie de Noël, « Les Cadeaux » ?
Tom Lee: J’ai aimé l’histoire et l’humour plutôt cinglant du scénario. Cependant, à première vue, pour être honnête, le rôle qu’on m’a proposé m’a un peu fait peur car c’est le genre de personnage que j’essaie de fuir en ce moment. Mais au final, il y avait beaucoup de comédie dans ce rôle, donc je l’ai aimé. Et l’idée de jouer avec Camille Lellouche, qui est une actrice que j’aime beaucoup, m’a aussi motivée.
Avez-vous l’impression que vous n’êtes embauché que pour de beaux rôles au cinéma ?
Oui, et c’est parce que j’avais le sentiment d’être limité que j’ai décidé de changer de cap en refusant ce type de personnage. J’ai remarqué que les gens qui engageaient les acteurs étaient toujours un peu obligés de penser ça de moi, parce que j’allais toujours là-bas. C’était donc à moi de prouver que j’avais envie de faire autre chose en abandonnant ce type de rôle, jusqu’à ce qu’on me propose celui de « Les Cadeaux », qui me plaisait beaucoup. Je pense qu’il faut attirer les gens par autre chose, car ce qui est passionnant pour un acteur, c’est de jouer des rôles qui lui échappent, qui sont très éloignés de ce qu’il est.
Est-ce un avantage ou un inconvénient d’être le fils de l’humoriste Michel Leeb ?
Ni l’un ni l’autre. C’est à moi de sortir de ce jugement. Mais je me suis mis une certaine pression. Entre la sortie de l’adolescence où l’on a envie d’exister et d’être reconnu pour ce que l’on est, et puis les premiers pas dans cette carrière où il faut savoir si l’on s’engage dans un projet parce qu’on est qui on est ou parce qu’on est « le fils de », la pression est inévitable. Mais aujourd’hui, j’ai mûri et je me suis détaché de tout ça. Alors je le vis très bien et je n’y pense presque plus.
Votre père vous a-t-il encouragé dans votre choix de carrière ?
Oui, il m’a toujours soutenu dans tous mes projets. Il a toujours eu un regard très bienveillant sur mon travail. Il ne s’est jamais trop imposé en prétendant connaître le métier mieux que moi, compte tenu de son expérience. Il a su rester à sa place et ne me donne que des conseils avisés.
En plus d’être acteur, vous êtes également comédien et chanteur. Avez-vous une préférence ?
Je trouve tellement de plaisir dans chacun de ces domaines que je n’arrivais pas à choisir. Quand on est artiste et qu’on a plusieurs passions, je trouve important de pouvoir toutes les exploiter au maximum. L’idée principale est de s’exprimer. J’aimerais aussi pouvoir un jour réaliser un film.
Vous venez de sortir votre troisième album intitulé « Bedrock ».
Oui, il comprend 14 titres que j’ai co-composés avec le producteur suisse-allemand Ben Mühletahler. Il a travaillé avec Prince et de nombreux autres artistes suisses à succès. Il est devenu un ami et je le porte vraiment dans mon cœur !
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