“J’ai abusé de mon corps”

Après avoir longtemps incarné James Bond à l’écran, Daniel Craig est plus que jamais prêt à passer à autre chose. À l’affiche du film “Queer”, de Luca Guadagnino, prévu en salles début 2025, l’acteur britannique est revenu sur l’époque durant laquelle il incarnait le plus célèbre agent secret. Et il semble qu’il ne manquera pas cette fois-ci.

James Bond, préparation physique intense

Face à Josh O’Connor dans la série d’interviews « Actors on Actors » du magazine Variety, Daniel Craig a évoqué sans détour les difficultés rencontrées lors du tournage de la saga « James Bond ».

«J’allais beaucoup à la salle de sport avant même de commencer à jouer à James Bond», explique-t-il. « Mais dans la trentaine, j’ai abusé de mon corps, plus que je n’aurais probablement dû. Quand j’ai eu le rôle de James Bond dans “Casino Royale”, je me suis dit : il faut que je sois en pleine forme, et j’ai fait tout ce que j’ai pu pour y arriver, mais à la fin du film, j’avais suivi un entraînement pour si longtemps que j’ai dû m’arrêter.

Le début d’un cercle vicieux pour l’acteur : « Et puis, un autre film de la saga arrive, et on se dit qu’il faut se remettre au sport. J’ai dû briser ce cercle, alors j’ai commencé à m’entraîner constamment, sans faire de longues pauses. Quitte à mettre son corps en danger et à s’épuiser psychologiquement comme physiquement.

L’impact psychologique de James Bond

Ce n’est pas la première fois que Daniel Craig s’exprime sur l’impact de la saga “James Bond” sur son corps et sa santé mentale. Dans une interview accordée au Sunday Times début décembre, l’acteur déclarait : « Au début de James Bond, je pensais que je devais faire autre chose en même -, mais je ne l’ai pas fait. Je devenais une star, quoi que cela signifie, et les gens me voulaient dans leurs films. La plupart des acteurs sont au chômage pendant de longues périodes de l’année et acceptent donc les offres d’emploi.

Et de préciser : « Il m’a fallu six mois après un tournage pour récupérer émotionnellement. J’ai toujours pensé que la vie devait passer avant le travail, mais avec ce rôle, c’était le contraire et cela m’épuisait. « .