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Que vaut « Kraven le chasseur », le dernier film de « Sony’s Spider-Man Universe » ?

Sergueï Kravinoff, fils d’un riche gangster, manque de mourir lors d’un safari organisé par son père. Attaqué par un lion, il ne doit la vie qu’à l’absorption d’une mystérieuse potion que lui a administrée une jeune fille inconnue. Des années plus tard, alors qu’il tournait le dos à son père, Serguei devint Kraven le chasseur, un justicier qui, grâce à sa force colossale et ses réflexes hors du commun, traque les plus grands criminels du monde…

Après Venom ou Morbius, voici Kraven le chasseur, autre ennemi de Spider-Man au cinéma ou en comics, qui a droit à son propre long-métrage, en salles ce mercredi 18 décembre. Une œuvre conçue dans la douleur, depuis frappée par le Pandémie de Covid-19, puis grève des acteurs hollywoodiens. Entre--, l’univers cinématographique Marvel en a pris un coup et son petit frère dérivé au sein du studio Sony, « Sony’s Spider-Man Universe », accumule depuis 2018 les échecs critiques (pour toutes ses productions, un exploit en soi !) et commerciaux. (à l’exception des trois « Venom »). Ce « Kraven le chasseur » devrait aussi marquer la fin de cette franchise où, malgré son nom, l’homme-araignée n’est jamais apparu…

Ce dernier film, sorti vendredi aux Etats-Unis où il n’a pas ébranlé le box-office, n’est cependant pas le pire de la série. Au contraire, on prend plutôt plaisir à regarder ce long-métrage dont les ellipses narratives laissent penser que son montage impitoyable a privilégié les scènes d’action au détriment des dialogues. Pas vraiment une perte, sauf quand apparaît Russell Crowe, dans le rôle du méchant père de Kraven, Nikolai Kravinoff, l’occasion de quelques histrioniques déjantées rehaussées d’un accent russe à couper au couteau.

On apprécie également les décors qui changent de l’univers urbain habituel des super-héros Marvel, puisque l’intrigue se déroule ici dans la jungle africaine ou en Extrême-Orient sibérien. Enfin, « Kraven le chasseur » assume sa violence. Interdit aux moins de 17 ans non accompagnés aux Etats-Unis, mais apparemment visible à tous les publics en , le film met en scène des morts très brutales où le sang jaillit à profusion, sans virer à une pochade à la « Deadpool & Wolverine », et c’est tant mieux.

 
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