Cette annonce n’était pas du goût d’Elon Musk. “Ils n’ont pas l’argent”, a-t-il écrit sur son réseau X, affirmant que “Softbank n’est assuré que de 10 milliards de dollars”. “Faux, comme vous le savez sûrement”, a répondu Sam Altman, qui a proposé de “venir visiter les premiers travaux déjà en cours”.
Rappelons que les deux hommes avaient été l’un des co-fondateurs d’Openai, avant de se flouter. Depuis, Elon Musk a levé des milliards pour ses propres projets en intelligence artificielle et sa société XAI, qui pourrait se profiler en sérieux concurrent d’Openai. Les procédures judiciaires entre les deux hommes sont de plus en plus avancées.
Elon Musk, infection du vice-président américain, a de nombreux ennemis et concurrents dans la Silicon Valley, et cette première querelle en appellera certainement d’autres. On imagine aisément de nouvelles bibbilles entre Elon Musk et Mark Zuckerberg, directeur de Meta, sur le marché des réseaux sociaux par exemple. En parallèle, les nouvelles politiques tarifaires que pourrait décider Donald Trump face à la Chine auront forcément un impact significatif sur les géants de la Silicon Valley. En revanche, a priori, la fin des subventions aux voitures électriques aux Etats-Unis pourrait profiter à Tesla, l’un des seuls constructeurs à être rentable sur ce marché.