Une page se tournea réagi ce mardi 7 janvier 2025, le délégué départemental du Rassemblement national des Deux-Sèvres, après le décès de Jean-Marie Le Pen. “Jean-Marie Le Pen reste le fondateur de notre famille politique même si les idées que nous représentons ne sont pas les mêmes qu’à l’époque”continue-t-elle.
Cette jeune femme de 32 ans voit en Jean-Marie Le Pen « un profond amoureux de la France et des Français » : « On ne peut pas lui enlever ça, il s’est battu dans leur intérêt. » Elle le salue également “un visionnaire” qui fut le premier à évoquer certains thèmes comme « immigration et souveraineté nationale ».
Lors d’une conférence de presse dans un restaurant de l’avenue Saint-Jean-d’Angély à Niort, en mars 1993.
© (Archives photographiques NR)
Les liens entre les Deux-Sèvres et Jean-Marie Le Pen ont toujours été ténus. Le leader du Front national n’y a jamais tenu de grand meeting. En juillet 2000, il prend la parole au Château du Theil à Vausseroux où, traditionnellement, les dirigeants du parti rencontraient les militants d’un parti champêtre. Une manifestation des opposants a été interrompue. Son arrivée à Niort en mars 1993 ne passe cependant pas inaperçue. Des manifestants hostiles l’ont hué et lui ont jeté des œufs, à l’angle des boulevards Jean-Moulin et de la Liberté, alors qu’il rencontrait des militants dans un restaurant de l’avenue Saint-Jean.
En 1974, pour sa première candidature à la présidentielle, Jean-Marie Le Pen recueille 1 214 voix, soit 0,7 % des suffrages. En 2002, année de sa qualification au second tour, il obtient 21 596 voix, soit 10,38 % des suffrages, avant de retomber à 13 256 voix (5,79 %) en 2007.
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