Dans le catalogue de Netflixquelques films Ils remettent en question les limites narratives et émotionnelles. L’un d’eux est «Je pense mettre fin aux choses»une œuvre qui suscite la réflexion, mais qui bouleverse également les idées reçues sur le cinéma. Ce film, réalisé par Charlie Kaufman, est une adaptation du roman du même nom de Iain Reid et dégage une atmosphère pleine de symbolisme.
Dès le début, l’histoire se déroule autour d’un couple qui se lance dans un voyage vers une ferme isolée. À première vue, les dialogues ressemblent à des interactions quotidiennes, mais ils se transforment vite en un tourbillon de pensées et d’émotions qui révèlent des préoccupations plus profondes.
Le protagoniste, joué par Jessie Buckleyréfléchit continuellement à leur relation et au sens de leurs choix. Ces méditations intérieures contrastent avec l’environnement physique, qui devient de plus en plus inquiétant au fur et à mesure que les événements progressent.
Kaufmann Il utilise une esthétique visuelle hypnotique. Chaque scène est soigneusement composée pour transmettre un sentiment d’irréalité. Les espaces semblent à la fois familiers et étranges, créant une dissonance qui renforce le thème existentiel du film.
Cette tension entre le connu et l’inconnu est intensifiée par l’utilisation de couleurs, d’éclairages et de cadrages non conventionnels. Le résultat est une expérience sensorielle qui enferme le spectateur dans son propre univers, étranger aux règles traditionnelles du monde. cinéma.
Les personnages, loin d’être statiques, évoluent de manière inattendue. Souvent, leurs noms, professions ou même leur apparence changent sans prévenir, laissant au spectateur plus de questions que de réponses. L’utilisation du temps dans le récit est également remarquable. Kaufmann joue avec la chronologie d’une manière qui remet en question les conventions traditionnelles. Passé, présent et futur sont étroitement liés.