Publié le 11 décembre 2024 à 14h39 / Modifié le 11 décembre 2024 à 16h43
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Les difficultés auxquelles sont confrontés le monde agricole et paysan ont fait l’objet ces dernières années de nombreux documentaires (Révolution silencieuse2016, La Ferme Bertrand2024) et fiction (Petit paysan2017 ; Au nom de la terre2019). Pour son premier long métrage, Louise Courvoisier, née dans le Jura français il y a 30 ans, a choisi de s’inscrire dans cet héritage mais en faisant un pas de côté. Se déroulant dans cet univers où le présent vacille et le futur encore plus incertain, Vingt dieux – primé au Festival de Cannes – utilise les moyens de la comédie pour raconter l’histoire d’un jeune homme soudain confronté à ses responsabilités.
On découvre Totone, 18 ans, en pleine beuverie lors d’une fête de village. Une fille le ramène chez lui, mais il tombe en panne… Une soirée bien alcoolisée plus tard, son père se suicide au volant de sa voiture. Voilà Totone qui doit soudainement (essayer de) prendre ses responsabilités pour prendre soin de sa petite sœur et gagner sa vie. Apprenant que la médaille d’or du meilleur comté s’accompagne d’une prime de 30 000 euros, il se lance dans la fabrication d’une roue des superlatifs, tout en ne connaissant rien à la fabrication du fromage.
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