Sorties cinéma de la semaine : « Vingt Dieux », « Noël à Miller’s Point », « Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim »…

Sorties cinéma de la semaine : « Vingt Dieux », « Noël à Miller’s Point », « Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim »…
Sorties cinéma de la semaine : « Vingt Dieux », « Noël à Miller’s Point », « Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim »…

Flânerie franc-comtoise, Noël proustien ou Tolkien animé… Quels films voir cette semaine (ou pas) ? Chaque mercredi, retrouvez nos critiques des dernières sorties en salles.

Clément Favreau, Mathis Bernard and Dimitry Baudry in “Vingt Dieux”, by Louise Courvoisier. Photo Laurent Le Crabe/Ex Nihilo

Par Le Service Cinéma

Publié le 10 décembre 2024 à 18h04

Lire dans l’application

« Vingt Dieux », de Louise Courvoisier : notre préféré

Genre : escapade savoureuse. Totone, 18ans, morve, fréquente les bals, bar à bière. Un drame soudain l’oblige à devenir responsable. Entre fable initiatique, comédie et néo-western jurassien, un film tendre, fruité, fleuri et robuste. (Avec Clément Faveau, Maïwène Barthelemy, Luna Garret. 1h30.)

« Noël à Miller’s Point », de Tyler Taormina

Genre : Enchantement proustien. La veille de Noël, une tribu italo-américaine fait la fête une dernière fois dans la maison familiale de Long Island. Une comédie chorale délicatement proustienne qui coule comme un enchantement. (Avec Matilda Fleming, Michael Cera, Francesca Scorsese. 1h46.)

« Femmes au balcon », de Noémie Merlant

Genre : coup de pied aux Valseuses. Après le prometteur Mon amour, mon amour (2021), Noémie Merlant s’affirme comme réalisatrice grâce à ce deuxième long métrage qui alterne différents genres : comédie, gore et viol et vengeance (“rape and revenge”). (With Souheila Yacoub, Sanda Codreanu, Noémie Merlant. 1h43.)

“Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim”, de Kenji Kamiyama

Comme : un mariage réussi. Avis aux amoureux de Seigneur des Anneaux : ce film d’animation épique adapte librement l’univers de Tolkien aux terres du Rohan, où une histoire de vengeance presque shakespearienne donne lieu à une aventure palpitante. (Animation. 2h14.)

« Saint-Ex », de Pablo Agüero

Genre : bancal entre les deux. En 1929, Antoine de Saint-Exupéry est pilote pour l’Aéropostale en Argentine… En s’appuyant sur un style artificiel, cette reconstitution déçoit, avant de s’ouvrir aux paysages réels, à la poésie et à l’aventure. (Avec Louis Garrel, Diane Kruger, Vincent Cassel. 1h38.)

« Photogénique », de Marcia Romano et Benoît Sabatier

Genre : bel exercice de style. Raoul, père excentrique, se rend à Marseille pour enquêter sur les dernières années de sa défunte fille… On exulte de cette odyssée punk, qui s’éloigne de son sujet initial pour honorer une jeunesse désillusionnée. (Avec Christophe Paou, Roxane Mesquida, Angèle Metzger. 1h36.)

« Jamais sans mon thérapeute », par Arnaud Lemort

Genre : douce folie. Entre mensonges, plaisanteries et manipulations, cette comédie à huis clos dans une villa au bord du lac Léman n’en finit pas d’étonner par son équilibre instable, qui transforme la réalité en cauchemar, telle une crise de panique. (Avec Christian Clavier, Baptiste Lecaplain, Claire Chust. 1h31.)

«Je ne veux plus y aller, maman», par Antonio Fischetti

Genre : travail de mémoire. Absent le jour de l’attaque Charlie Hebdole journaliste Antonio Fischetti se met à nu dans cet essai d’auto-analyse qui complète le travail de deuil et rend hommage à sa collègue psychanalyste Elsa Cayat, seule femme tuée par les terroristes. (Documentaire. 1h50.)

«Guérilla des FARC, l’avenir a une histoire», par Pierre Carles

Genre : la vie d’après. En cinquante ans de guérilla, les FARC ont attiré de nombreux combattants. Depuis les accords de paix de 2016, ils ont rendu les armes pour retourner à la vie civile. Non sans difficultés. Un documentaire passionnant. (Documentaire. 2h22.)

“Tony, Shelly et la lumière magique”, de Filip Posivac

Genre : conte pétillant. L’histoire d’un enfant extraordinaire, dont la tête brille comme une ampoule… Ce film d’animation venu d’Orient aborde les questions de la différence et de la vie en famille ou en communauté. Un bijou de tendresse et de fantaisie. (Avec les voix de Michael Polak, Antonie Baresová, Ivana Uhlířová. 1h22.)

“Le Noël de Teddy l’ourson”, par Andrea Eckerbom

Genre : duo bancal. Combinant prise de vue réelle et animation 3D, ce conte de Noël à l’ancienne développe deux histoires en parallèle dans une Norvège indatable. Dommage que la première intrigue gâche la seconde – l’épopée des animaux en peluche de Toy Story. (Avec Marte Klerck-Nilssen, John F. Brungot, Vegard Strand Eide. 1h16.)

«Ils ne nous déplaceront pas», par Pierre Saint-Martin Castellanos

Genre : portrait saisissant. Avocate âgée et malade, Socorro élabore un plan aussi tortueux qu’excentrique pour venger la mort de son frère, tué en 1968 par l’armée au Mexique. Un film mordant et sensible, porté par une comédienne hors du commun. (Avec Luisa Huertas, Rebeca Manríquez, José Alberto Patiño. 1h40.)

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

NEXT Franck Dubosc revient à la réalisation avec un western rural à l’humour noir : Actualités