Fins de films mémorables

Fins de films mémorables
Fins de films mémorables

A l’occasion de la sortie de Royaume de la planète des singesjournalistes de - se souvient de la conclusion surprenante de l’original, sorti en 1968. Aujourd’hui, ils vous proposent sept autres films qui ont marqué le cinéma par leur fin inattendue. Avis : Fuites à l’horizon.


Publié à 1h13

Mis à jour à 6h00

Planète des singesde Franklin J. Schaffner (1968)






La force de la finale Planète des singes réside à la fois dans son dévoilement surprenant et dramatique et dans la manière dont son improbabilité est véhiculée tout au long du film. George Taylor (Charlton Heston), commandant de la mission d’exploration spatiale, exprime à de nombreuses reprises et de différentes manières son désintérêt pour la Terre et ses habitants. Malgré les difficultés rencontrées après le crash de son vaisseau, il ne regrette jamais d’avoir quitté sa planète. Il répète à ses compatriotes que tous ceux qu’ils connaissent sont morts puisque leur voyage interstellaire les a emmenés 2000 ans dans le futur. Son monde s’écroule lorsqu’il réalise qu’il ne l’a jamais vraiment quittée. De plus, ce sont les ruines de la Statue de la Liberté, symbole de l’accueil des immigrants, qui délivrent le message.

Pascal LeBlanc, -

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Le locatairede Roman Polanski (1976)

J’étais dans un état d’étonnement je ne sais combien de temps après avoir vu la fin de ce film. Un homme, interprété par Roman Polanski (également réalisateur), reprend le bail d’un appartement à Paris, précédemment occupé par une femme qui voulait se suicider en se jetant par la fenêtre. Lorsqu’il la voit sur son lit d’hôpital, complètement enrubannée, elle hurle. A la fin du film, après avoir vécu de multiples expériences d’étrangeté et de paranoïa, alors qu’il finit lui aussi par sortir par la fenêtre, on voit à travers les yeux de la personne hospitalisée qu’il regardait au début qu’il est tout seul, d’où le hurlement. Pour être honnête, je ne suis jamais vraiment revenu de mon premier contact avec Le locataire.

Chantal Guy, -

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Les suspects habituelsde Bryan Singer (1995)






« La chose la plus délicate que le diable ait jamais réussi à faire est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. » Ces mots prononcés par Roger Kint, alias Verbal (Kevin Spacey, oscarisé pour le rôle), résument bien l’intrigue de Les suspects habituels. En un peu plus de deux heures, nous sommes à la fois fascinés et effrayés par la légende de Keyser Söze. Le scénario de Christopher McQuarrie (à l’origine des trois derniers Mission impossible), qui lui a valu un Oscar, est si habilement construit qu’il est presque impossible de repérer les indices disséminés dans son histoire dès le premier visionnage. Notre cerveau « explose » de la même manière qu’une tasse de café se brise.

Pascal LeBlanc, -

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Club de combatde David Fincher (1999)






« La première règle du Fight Club est : il est interdit de parler de Fight Club. » Et bien tant pis, brisons cette règle ! Dans ce film de David Fincher sorti en 1999, un insomniaque chronique désillusionné (Edward Norton) se lie d’amitié avec un vendeur de savon, Tyler Durden (Brad Pitt), avec qui il fonde un club de combat secret. Ce que nous ne remarquons pas au début, c’est qu’avant leur rencontre, Tyler apparaît quatre fois de manière subliminale. La raison ? L’homme, qui n’est jamais nommé, souffre d’une double personnalité. «Je le sais parce que Tyler le sait», dit-il au début du film.

Manon Dumais, -

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Le sixième sensde M. Night Shyamalan (1999)






«Je vois des gens qui sont morts», raconte le petit Cole Sear (Haylee Joel Osment) au psychologue pour enfants Malcolm Crowe (Bruce Willis). Avant de voir ce drame fantastique de M. Night Shyamalan, sorti en 1999, tout le monde avait entendu la fameuse réplique culte dans la bande-annonce. Cependant, comme Malcolm, personne n’a compris à ce moment-là que Cole révélait la fin du film. Personne n’a non plus remarqué qu’après avoir été abattu par un ancien patient, le psychologue portait les mêmes vêtements, n’avait plus d’ombre et seul Cole le voyait. Pour quoi ? Parce que Malcolm est mort !

Manon Dumais, -

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Extrait du film Hochelaga

HochelagaMichel Jetté (2000)

On parle rarement de ce film québécois dont la fin m’a bousillé en 2000. Une incursion dans le monde des groupes de motards, à un tournant où ils deviennent « professionnels », c’est-à-dire « organisés », donc plus pragmatiques. Le jeune Marc (Dominic Darceuil) gravit les échelons dans cette hiérarchie un peu contre son gré, mais on va l’abattre, pour ramener la paix avec les autres gangs. «Ça m’énerve», dit Finger (David Boutin), le personnage qui doit le tuer à la fin, car il sait qu’il élimine l’un des plus honnêtes et prometteurs (dans le contexte du crime organisé). , nous sommes d’accord) du clan. Une métaphore de la jeunesse sacrifiée au pouvoir, pas seulement au crime. J’interprète cette fin de cette façon, car elle me hante toujours.

Chantal Guy, -

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Vieux garçon, de Park Chan-wook (2003)

Un homme d’affaires coréen est kidnappé. Il est gardé en captivité, dans une pièce où il n’a accès qu’à une télévision. Aux informations, il apprend que sa femme a été assassinée et qu’il est le principal suspect. Libéré après 15 ans de solitude par ses ravisseurs, il tente de retrouver sa fille de 19 ans. Dans sa quête, il rencontre par hasard une jeune femme qui devient sa maîtresse et retrouve l’auteur de son enlèvement, une ancienne camarade de classe au sujet de laquelle il a un jour répandu la rumeur d’inceste sur sa sœur. Pour se venger, le camarade de classe lui raconte que grâce à l’hypnose, il a provoqué la liaison entre le père et… sa fille.

Marc Cassivi, -

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Les feuxde Denis Villeneuve (2010)






Jeanne et Simon Marwan sont des jumeaux qui apprennent, à la lecture du testament de leur mère, que leur père est toujours en vie et qu’ils ont un frère aîné. Ils seront chargés de remettre une lettre à chacun afin de respecter les dernières volontés de Nawal, qui vient de mourir subitement. Cette femme, emprisonnée dans son pays d’origine, violée et torturée par son geôlier, a dû abandonner son nouveau-né à la naissance. Elle l’a reconnu des années plus tard, dans une piscine de Montréal, car il avait trois points tatoués sur le talon. Sauf qu’elle comprend aussi, en voyant son visage, que c’est le gardien de prison qui l’a torturée…

Marc Cassivi, -

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