Mon beau-père et moi, une comédie anodine ? Pas pour la CIA ! – Actualités cinéma – .

Mon beau-père et moi, une comédie anodine ? Pas pour la CIA ! – Actualités cinéma – .
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Régulièrement sollicitées par l’industrie hollywoodienne, les différentes organisations du gouvernement américain apportent volontiers leur concours, surtout si cela met en valeur leur action. Mais tout n’est évidemment pas sans compensation…

Il est évidemment très courant que l’industrie hollywoodienne sollicite diverses entités du gouvernement américain pour l’aider à produire des films et/ou des séries télévisées ; que ce soit pour des questions pratiques inhérentes aux autorisations de tournage, la sollicitation de son expertise sur des sujets précis… La NASA, par exemple, propose régulièrement son aide précieuse aux productions hollywoodiennes.

Le ministère de la Défense également, autrement connu sous le nom de DOD, a une vieille et longue tradition de coopération avec Hollywood dans ce contexte – près de 100 ans – au point de disposer d’un bureau de liaison spécialement dédié à cela.

Il en va de même pour la CIA, qui dispose également d’un bureau de liaison à Hollywood pour étudier les différentes demandes de l’industrie du divertissement.

Mais cette aide n’est pas sans compensation. Par exemple, un droit de revoir le scénario…

Mon beau-père et moi censurés par la CIA

Premier volet sorti en 2001 dans une saga qui a néanmoins perdu beaucoup de saveur au fil des épisodes, la comédie romantique Mon beau-père et moi a connu un franc succès au box-office mondial, avec plus de 330 millions de dollars sous les compteurs.

Les (més)aventures de Greg Focker (Ben Stiller) face à son beau-père Jack Byrnes (Robert de Niro), ancien agent de la CIA, ont provoqué de bons rires de la part des spectateurs. En revanche, du côté de la CIA, qui avait ouvert un bureau de liaison en 1996 à Hollywood, le sourire était légèrement tendu… Du moins à la lecture du scénario original.

Dans ce document, une scène était censée montrer Greg Focker tombant sur des manuels de torture de la CIA en possession de son beau-père. Petits souvenirs d’une époque plus ou moins révolue… L’agence a donc demandé que cette séquence soit modifiée. Dans le film, Greg Focker ne retrouve plus que des photos montrant Robert de Niro avec des personnalités internationales. C’est tout de suite beaucoup moins problématique et surtout totalement inoffensif.

Pour mémoire, il s’avère que Chase Brandon, l’officier de liaison de la CIA qui a effectué cette réservation, est le cousin d’un certain… Tommy Lee Jones. Le monde est décidément petit et parfois bien fait.

 
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