“Week-end à Taipei”, écrit par Luc Besson, un film d’action terre-à-terre mais sans trop d’idées

“Week-end à Taipei”, écrit par Luc Besson, un film d’action terre-à-terre mais sans trop d’idées
“Week-end à Taipei”, écrit par Luc Besson, un film d’action terre-à-terre mais sans trop d’idées

Revirements douteux, lieux communs… Ce blockbuster explosif de George Huang vaut surtout le détour pour son acteur survolté, Luke Evans, et ses scènes de combats et de courses-poursuites parfaitement chorégraphiées.

« Week-end à Taipei » de George Huang, avec Wyatt Yang et Luke Evans. EuropaCorp

Yohan Haddad

Publié le 27 septembre 2024 à 14h00

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Bbienvenue à Taipei, la capitale ultra branchée de Taiwan, où tout le monde parle anglais, grâce à la magie du cinéma, et où les riches détiennent une part importante du capital national. Parmi eux, Kwang, un magnat spécialisé dans l’exploitation des matières premières (on ne saura jamais lesquelles) s’apprête à être jugé pour certaines de ses pratiques, qui tuent des centaines de milliers de dauphins chaque année. Pour l’arrêter, John Lawson, un agent américain qui lutte contre le trafic de drogue, va devoir trahir ses supérieurs et venir sur place sauver la planète, mais aussi la femme de Kwang qui, par hasard, fait partie de son passé…

On l’aura compris, ce blockbuster explosif n’a rien à voir avec la dentelle. George Huang, accompagné au scénario par notre Luc Besson national, joue volontiers avec les pires clichés du cinéma d’action : le flic insoumis, la femme fatale, le méchant asiatique, le patron autoritaire, l’enfant plus malin que tout le monde et le flic stoïque croisé. chemins, collaborent, puis complotent les uns contre les autres, dans un jeu redondant du chat et de la souris, à la manière des derniers films du réalisateur Luc Besson (LucieAnne), qui a aussi multiplié les sales coups et les rebondissements douteux pour faire perdurer l’intrigue dans la durée.

Les scènes d’action, impeccablement chorégraphiées, sauvent heureusement la mise. Week-end à Taipei. Ils sont portés par un Luke Evans en état de grâce, une sorte de Jason Statham des années 2020 (avec des cheveux supplémentaires), présenté lors d’une séquence jouissive dans la cuisine d’un grand restaurant. Et qui parvient, dans un final aberrant, à s’imposer en sauveur tout-puissant, au secours d’un pays en crise. C’est dire que des allusions au patriotisme américain peuvent aussi apparaître dans une production franco-taïwanaise…

 
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