Actualités culturelles Il y a presque 50 ans, Steven Spielberg traumatisait des millions de cinéphiles : ils n’osaient plus aller se baigner après ça !
Publié le 20/09/2024 à 20h45
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Cela fera 50 ans que le deuxième grand long métrage de Steven Spielberg est sorti, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un film qui, encore aujourd’hui, a marqué de nombreuses personnes !
Après 50 ans, on a toujours peur
Si je dis requin et Steven Spielberg, on pense immédiatement à son célèbre film Les Dents de la mer sorti en 1976.En plus d’être un film qui marquera l’histoire du cinéma, c’est aussi l’un des longs métrages qui a traumatisé plus d’un spectateur. En effet, le film sort en juin, juste avant les vacances d’été, et a de quoi dissuader toute envie d’aller se baigner. Pour exprimer à quel point le long métrage a choqué toute une génération, il a donné lieu à l’époque à un terme : « L’effet des dents de la mer ».. C’est-à-dire que les gens, après avoir vu le film, ont commencé à voir des requins partout et à craindre que l’un d’eux les attaque de n’importe où.
Une crainte qui n’améliore pas la peur que les requins inspirent, et n’aide pas leur fausse réputation de poisson mangeur d’hommes. C’est quelque chose que Steven Spielberg regrette, car À cause du film et du livre écrits par Peter Benchley qui ont servi de base à cette adaptation, les requins ont commencé à être chassés..
Je regrette vraiment que la population de requins ait été décimée à cause du livre et du film. Je le regrette vraiment, vraiment. – Steven Spielberg sur la BBC
Un film qui reste dans les esprits
Tout cela est dû aux trois premières minutes du film, qui resteront gravées dans les mémoires. On y voit une jeune fille attaquée par une créature inconnue dans l’eau et qui appelle en vain à l’aide. Les spectateurs découvrent alors un film qui monte en intensité de minute en minute. Et ça ne s’arrête pas là. On se souvient de la scène où des enfants jouent dans l’eau et l’un d’eux se fait dévorer, ne laissant derrière lui qu’une mare de sang. Un passage qui nous a fait frissonner, nous faisant ressentir la peur des personnages envers ce prédateur qui rôde dans l’eau. Par ce mécanisme, Steven Spielberg crée une tension avec une menace invisible qui, une fois dans l’eau, peut frapper à tout moment..
Bien qu’il ait 50 ans, ce film choque et fascine toujours, notamment grâce à sa musique qui reste l’une des plus cultes composée par John Williams. Il est tellement vrai que des suites ont été réalisées sans Steven Spielberg et que le long métrage a également lancé les prémices d’une grande vague inspirée de ce dernier comme Survival Instinct, Deep Blue Sea ou Deep Blue Sea.
