ce classique de science-fiction aurait pu être un film ridicule et c’est bien le contraire – News Series – .

ce classique de science-fiction aurait pu être un film ridicule et c’est bien le contraire – News Series – .
Descriptive text here

Disponible sur Prime Video, “RoboCop” permet au réalisateur néerlandais Paul Verhoeven de porter un regard acide et satirique sur l’Amérique des années 1980.

50% homme, 50% machine, 100% flic« . Cette accroche a marqué toute une génération de spectateurs en 1987. Elle résume, en quelques mots, le concept même de RoboCop, film d’action futuriste réalisé par Paul Verhoeven. Considéré comme un classique, ce blockbuster de science-fiction va bien au-delà de ses prémisses risibles. Pourtant, la partie était loin d’être gagnée.

Une satire de l’Amérique

Écrit par Edward Neumeier et Michael Miner, l’histoire se déroule dans un Détroit aux mains de criminels. Dans cette ville, une entreprise, OCP, contrôle la police et prend le contrôle des services publics. Leur objectif ? Transformez Détroit en Delta City, une ville moderne, libérée de toute délinquance.

Comme vous pouvez l’imaginer, cette société n’est pas digne de confiance et va même jusqu’à utiliser le corps d’un policier laissé pour mort lors d’une fusillade pour le transformer en arme. C’est ici qu’est né le personnage de RoboCop et que les événements se compliquent.

Lorsque le scénario a fait le tour d’Hollywood, il a été foiré par de nombreux réalisateurs, dont David Cronenberg. Paul Verhoeven, cinéaste néerlandais connu pour ses films violents et sulfureux – Chair et Sang, Le Quatrième Homme – n’en veut pas. C’est finalement sa femme qui l’a fait changer d’avis.

Critique de la violence

En réalité, il ne le sait pas encore, mais RoboCop est un projet conçu pour Paul Verhoeven. Avec un goût pour la satire et le cynisme, il y voit l’occasion de critiquer ouvertement l’Amérique de Ronald Reagan – président depuis 1981 et en fonction jusqu’en 1989. Il ridiculise ainsi le pouvoir des grandes entreprises, le capitalisme et l’obsession de la violence d’une société.

Ce qui aurait pu ressembler à un simple film d’action sur un héros qui semble tout droit sorti d’une bande dessinée devient finalement une fable politique et réfléchie qui s’en prend directement aux institutions. Tout au long de sa carrière, Paul Verhoeven s’inspire de trois sujets majeurs : la violence, le sexe et la religion. RoboCop est sans doute son film le moins sexuel, mais il ne lésine pas sur la violence.

Côté religion, le réalisateur va même jusqu’à créer un parallèle entre son personnage principal et une figure du Christ en le faisant marcher sur l’eau à la fin du film. Tout un symbole.

RoboCop est disponible sur Prime Video.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT « Fall Guy », la comédie d’actualité