Non, Godzilla x Kong ne trahit rien, il est même très fidèle aux films japonais

Non, Godzilla x Kong ne trahit rien, il est même très fidèle aux films japonais
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Pour beaucoup, c’est un sacrilège numérique, Godzilla x Kong est cependant plutôt fidèle à la saga japonaise.

«Ils ont humilié Godzilla!». La sortie de la bande-annonce de Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire n’a pas manqué d’indigner certains internautes. Le plan où Big G sprinte comme un enfant de 6 ans dans la section dinosaures de son Toys “R” Us local a suscité un nombre particulièrement élevé de commentaires exaspérés. Et en effet, sous la houlette d’Adam Wingard (qui avait déjà commis Godzilla contre Kong), le « Monsterverse » est loin, très loin de ses débuts sombres et majestueux.

La direction prise par la saga suite au film de Gareth Edwards est-elle vraiment une pure trahison ? Bien au contraire. Car si on le compare à son homologue japonais, on se rend compte qu’il suit à peu près la même trajectoire. Qu’on apprécie ou non le virage trépané de la franchise américaine, force est de constater qu’elle est relativement fidèle, à sa manière.

Godzilla : voyage d’un monstre polyvalent

A vrai dire, la saga Monsterverse respecte plus ou moins le ton de la saga japonaise originale. Démonstration film par film. LE Godzilla de 2014 arbore un sérieux comparable à celui de la toute première pièce signée Ishirô Honda. Tout le monde connaît l’histoire : dans un pays encore marqué par les conséquences de l’incendie nucléaire et après des années d’occupation, la naissance du tokusatsu (cinéma local d’effets spéciaux) a permis de formuler un traumatisme via la culture populaire. Non seulement Godzilla est une métaphore évidente, mais il évolue dans un monde sombre qui, pour expier l’utilisation d’une arme contre nature, doit sacrifier son héros. Le monstre se révèle peu à peu et suscite l’horreur.

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Edwards, par amour pour ce premier film et en opposition au post-dinosaureparc jurassique de Roland Emmerich, a décidé de capturer l’obscurité et l’appréhension face à une menace monumentale. Il révèle également sa bête subtilement pour enfin se concentrer sur son pouvoir destructeur. Le nucléaire est toujours présent, cette fois à travers le spectre de la catastrophe de Fukushima, qui a inspiré la première partie du long-métrage. Quant à sa photographie sombre et pourpre, elle rappelle inévitablement le noir et blanc de 1954.

 
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