Longue ignorée, la diaspora algérienne en France a maintenant droit au meilleur respect de l’autre côté de la Méditerranée. Un président affaibli à la tête d’un pays en difficulté, «Oncle Tebboune» – comme il est affectueusement surnommé par ses partisans – voit dans cette communauté de 2,6 millions de personnes, dont 815 000 enregistrés sur les listes électorales, un moyen de consolider son pouvoir en tant que puissance en tant que puissance en tant que puissance en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de puissance en tant que pouvoir de puissance en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir de pouvoir en tant que pouvoir car ainsi qu’un instrument de déstabilisation de l’ancien pays colonisant.
Ces dernières semaines, la cascade d’arrestations de plusieurs influenceurs algériens sur notre sol a mis en évidence la vitalité des relais d’influence du régime algérien – sans qu’il y ait un lien direct prouvé par les autorités entre eux. Le JDD a obtenu une note récente de la Direction nationale de l’intelligence territoriale (DNRT) qui détaille la stratégie d’influence d’Alger en France.
Conquérir les esprits
Première observation du DNRT: L’arrivée au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune en 2019 marque un point de basculement. Très rapidement, les renseignements français ont identifié plusieurs personnes qui pourraient être considérées comme des émissaires d’Alger. Jusque-là, la note indique, «La communauté s’est mobilisée principalement sur les questions de la politique interne algérienne et de la période coloniale», sans exigences excessives.
Le changement intervient vraiment alors que l’approche des élections législatives algériennes en juin 2021. En mars de la même année, Abdelmadjid Tebboune a lancé l’Observatoire national de la société civile (ONSC), une organisation visant à apporter la voix du pouvoir à la diaspora. Les résultats sont décevants: malgré les moyens déployés pour attirer la communauté algérienne, les trois députés élus proviennent de l’opposition.
Mais le gouvernement algérien a des ressources. Ne parvenant pas à conquérir les urnes, il essaie de conquérir les esprits en poussant fortement certains sujets. Comme la reconnaissance de la France du «Marocaine» du Sahara occidental. Cette position française favorable au Maroc mobilise intensément les relais d’influence des Alger présents sur notre sol, tirant régulièrement un parallèle avec la colonisation de la Palestine. À l’avant-garde de ce sujet, le mouvement dynamique des Algériens de France (Moudaf), dont le fondateur Nasser Khabat est lui-même membre de l’ONC, organise parfois des opérations en faveur des militants de l’indépendance de Sahrawi.
Le reste après cette annonce
-Stratégie pour prendre le contrôle des mairies
Un autre sujet régulièrement utilisé par Alger: la restitution des objets appartenant à Emir Abdelkader. «Une telle approche est susceptible de renforcer la mutualité dans un pays [la France, NDLR] qui a du mal à intégrer sa population étrangère ou immigrée, en particulier les Algériens, dans un contexte de ressentiment alimenté par le loyer commémoratif »souligne la note. Mais relayer les priorités de la présidence algérienne à la diaspora ne se limite pas aux influenceurs ou aux militants communautaires. Le DNRT souligne également une stratégie de prise de contrôle des mairies et des organismes représentatifs.
Le cas de Rachid A. est particulièrement éloquent. Ce médecin professionnel à la mairie de Paris parle régulièrement dans les médias algériens. «Parmi ses priorités, il y a le contrôle de davantage de hôtel de ville français, dont une liste a été établie, mais aussi d’une partie du Conseil national de l’Ordre des médecins»Spécifie le document. Objectif: Guide les principales décisions de la France afin qu’elles soient favorables à l’Algérie. La Grande Mosquée de Paris ne doit pas être en reste.
Lors de l’élection présidentielle de septembre 2024, son recteur, Chems-Eddine Mohamed Hafiz, a été nommé coordinateur en France de la campagne de M. Tebboune. Pour le DNRT, l’implication de cette institution religieuse, directement ou par des structures ad hoc, démontre «Une intensification de la stratégie d’influence du pouvoir algérien et constitue un nouveau chapitre de sa mise en œuvre.»
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