Un nouveau souffle après l’échec des JO
Dans un match serré, Les Bleus mener 14-7 après un début de seconde période réussi. Alors qu’ils auraient dû passer la vitesse supérieure, portés par un public extraordinaire ce jour-là, au Stade de France, ils allaient s’effondrer. Des tacles moins efficaces, une cohésion d’équipe moins solide. Au final, une défaite cruelle en quarts de finale de leurs JO, bien loin de la médaille tant espérée.
Cet échec, Anne-Cécile Ciofanila capitaine des Bleues, ne veut pas “l’oublier”, comme elle l’a confié en exclusivité à Jeux olympiques.com au Cap, en Afrique du Sud.
« Ce qui s’est passé à Paris 2024, j’essaie de le mettre de côté, de ne pas l’oublier. C’est une déception qu’il ne faut pas forcément répercuter sur les jeunes. C’est une bonne expérience à partager, mais pas à transmettre, car ils ne l’ont pas vécue de l’intérieur. »
Capitaine et « grande sœur » du groupe France, la joueuse de 31 ans est un témoin privilégié du renouveau chez les Bleus. Un rajeunissement symbolisé par des joueurs comme Ascension du Tounkara (20 ans), Kelly Arbey (19 ans) Perrine Fagnen (18 ans) ou Alycya Christiansen (24 ans).
« L’intégration des jeunes est un plaisir. Ce sont des jeunes filles qui arrivent avec une folle envie. Nous avons un staff qui nous permet de nous approprier pleinement le projet et à part l’expérience, il ne nous manque pas grand chose car nous avons l’envie. »
-« Les filles m’ont donné un rôle de ‘grande sœur’, ce n’est pas un rôle que je me suis donné, mais je pense qu’elles l’ont donné à toutes les ‘aînées’. Je pense qu’ils comptent sur nous pour leur apporter cette expérience, cette perspective que nous pouvons avoir. »
Un rôle qu’Anne-Cécile Ciofani remplit à merveille, prodiguant ses conseils à la jeune garde à la fin de chaque match, à l’entraînement et même au retour dans le bus… « Dans le bus, on parle souvent des actions qui reviennent même un peu plus tard. quelques jours plus tard… il y a toujours un petit débrief mais toujours de manière bienveillante sous forme de questions pour aider au mieux. »
Au cœur de ce projet, le nouvel entraîneur Romain Huet qui a succédé à David Courteix, après l’aventure olympique. Un renouveau positif pour Ciofani, « ravivant la flamme quelque peu éteinte depuis Paris ».
« Ça a été un changement bénéfique, les filles et le staff sont arrivés avec plein d’idées, une bonne dynamique. C’est une nouvelle jeunesse et ça donne envie du prochain cycle. L’objectif reste Los Angeles 2028, donc c’est un long processus, mais je suis sûr que nous ne ferons que croître en nombre, quel que soit le résultat. »
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