Dès les vacances passées, le Groupe Renault se mettra en action pour le début de l’année 2025. Ce nouveau millésime marque son grand retour sur l’épreuve emblématique du Dakar, et sa pleine participation au Championnat Dakar. World Rally-Raid W2RC, avec la marque Dacia. L’année 2024 a été consacrée à la préparation de cet engagement officiel, à travers de nombreuses séances d’essais, et à la réalisation de sa première course, sanctionnée par un doublé. Depuis, Renault est le grand favori, avec une dream team.
La firme au Diamant va quitter la Formule 1 avec ses moteurs mais se donne les moyens de s’imposer ailleurs. Son programme Rallye-Raid peut en témoigner, avec une véritable Dream Team. Les meilleurs noms de l’industrie ont uni leurs forces pour former « Les Dacia Sandrider ». Avec Prodrive impliqué dans le développement aux côtés de Viry-Châtillon, un V6 3 litres biturbo d’origine Nissan, un carburant de synthèse spécialement développé par Aramco et des pneus Goodrich, l’incroyable voiture baptisée Sandrider a un look d’enfer.
Il est sublimé par de grands noms au volant. Nasser Al-Attiyah, Sébastien Loeb et Cristina Gutiérrez représenteront Dacia tout au long de la saison 2025, y compris pour la 47e édition du Dakar. Cette dernière se déroulera en Arabie Saoudite du 3 au 17 janvier, avec douze épreuves spéciales programmées. Cela représente 8000 km dont 5000 en compétition pure. Avec un tel système, Dacia est le grand favori, mais la firme du groupe Renault devra encore affronter Carlos Sainz et Ford, ainsi que Toyota et Mini – entre autres.
Dacia fait aujourd’hui honneur à ce statut de mastodonte. Après avoir accumulé les kilomètres d’essais et attiré les meilleurs de la discipline, la marque a effectué sa première sortie officielle lors du dernier Rallye du Maroc, en octobre. Les Sandriders n’ont pas failli, tant en termes de fiabilité que de performances. Nasser Al-Attiyah et Edouard Boulanger ont dominé toute l’épreuve et l’ont emporté, remportant ainsi le titre de Champion du Monde 2024 avec le cumul de points via une autre voiture (ce sacre n’est pas à attribuer chez Dacia).
Sébastien Loeb et Fabian Lurquin complétaient ce magnifique tableau avec une deuxième position acquise au terme d’un Rallye où ils montaient progressivement en puissance. Quant à Cristina Gutiérrez et Pablo Moreno, ils ont surtout souffert de problèmes de fiabilité mais ont réussi à terminer septième. La performance globale est donc là, mais leurs déboires rappellent à quel point le Rallye-Raid est impitoyable, incertain et ne garantit pas une victoire finale, aussi bien sur le Dakar qu’en Championnat du Monde.
Nul doute cependant que Dacia jouera devant, et donne au Groupe Renault une belle opportunité d’ajouter une belle ligne à son palmarès bien fourni. Dans cette compétition, le Losange a déjà inscrit son nom avec des succès remarquables acquis en 1982, 1999 et 2000. Sa dernière participation officielle remonte à 2018, à travers l’initiative locale initiée par la filiale argentine, déjà avec un Duster.
Après la Formule 1 et l’Endurance, le W2RC est donc l’autre compétition majeure à suivre dans cette future année 2025. Avec clairement une belle opportunité d’écrire une belle histoire autour de la marque Dacia, dont la présence dans le sport automobile accompagne une volonté d’accroître sa notoriété. Elle s’appuie également sur un ADN déjà orienté vers la compétition, à travers de nombreux sponsorings et engagements pris, entre autres, dans le Trophée Andros, Pikes Peak et le STCC.
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– L’histoire de Renault au Dakar
– L’incroyable histoire de Dacia en STCC
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