Kevin Magnussen a déjà fait deux retours en F1, mais sauf grosse surprise, il n’y en aura pas de troisième pour lui. L’ancien pilote McLaren F1, Renault et Haas F1 va en effet rebondir avec BMW en championnat du Monde d’endurance et en IMSA. Pour viser de futures victoires à Daytona, Sebring ou Le Mans.
En 2026, le Danois aura peut-être l’opportunité de revenir en F1 avec l’arrivée d’une 11ème écurie, Cadillac… mais il se doute que d’autres pilotes pourraient être une priorité, comme Colton Herta.
“Avec l’arrivée prochaine de Cadillac en F1, un retour n’est pas totalement inimaginable, mais pour l’instant, j’ai signé un contrat avec BMW pour courir en Championnat du Monde d’Endurance et en IMSA” il l’admet aujourd’hui.
«Je me dis que ça pourrait être la fin. C’est la troisième fois que je vis cela ici à Abu Dhabi. En 2014, c’était déprimant. En 2020, j’étais optimiste pour la suite. Aujourd’hui, je ne me sens pas vraiment triste.
« Je ne sais pas si je reviendrai en F1, mais je resterai toujours connecté au sport automobile. Je suis reconnaissant pour tout ce que cette discipline m’a apporté. »
Peut-être injustement, Kevin Magnussen aura la réputation d’être un pilote trop agressif. En 2018, il s’était notamment déclaré prêt à «Mourir dans la voiture. »
Regrette-t-il ces propos aujourd’hui ?
«Je voulais juste exprimer mon engagement total. J’aurais dû réaliser que cela serait sorti de son contexte. Je ne veux pas mourir dans une voiture, mais je suis prêt à tout donner pour réussir. »
« Ce n’est pas une question de peur. C’est un sentiment de responsabilité. Cela vient probablement du fait que je suis parent maintenant. »
Kevin Magnussen a décroché un premier podium lors de son premier Grand Prix avec McLaren F1, en Australie en 2014… Mais depuis, hormis une pole au Brésil, presque plus rien. En 185 Grands Prix, le fils de Jan n’a pas mené un seul tour (record historique).
Alors Kevin Magnussen a-t-il vraiment le sens du devoir accompli en quittant le sport ?
«Je me sens très chanceux. Je n’ai pas atteint mon objectif de devenir champion du monde, mais j’ai eu une carrière incroyable. La F1 n’est pas un sport équitable, mais elle m’a beaucoup apporté. »
« La F1 n’a pas toujours été ce que j’imaginais quand j’étais enfant. Je rêvais d’un monde magique. Mais cela a été très enrichissant, malgré les jours où cela ressemblait davantage à du travail. »
« Finalement, après dix ans, c’est devenu un métier. Il y a des jours où on n’en a pas envie… il faut juste se débrouiller, et c’est ennuyeux… Je n’aurais jamais imaginé que ce serait comme ça. »
«Je me sens très chanceux. Si je pense à tout ce parcours, j’ai l’impression d’avoir gagné à la loterie, même si je n’ai pas encore atteint mes objectifs. Je rêvais d’être champion du monde de Formule 1. Je n’y suis pas parvenu. Je suis donc ouvert à ce sujet et cela ne me dérange pas. Je l’ai accepté – je regarde ce que j’ai eu plutôt que ce que je n’ai pas eu. »
« Dans ce sens, c’est presque injuste, mais dans l’autre sens… J’en ai tellement profité que j’ai presque l’impression de ne pas le mériter. J’ai juste conduit une voiture et j’ai fait ce que j’avais à faire pour moi. »
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