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Prost et son désamour pour la

Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 3 décembre 2024 à 15h50

Présent dans une série documentaire de Canal+ qui lui est consacrée, Alain Prost a évoqué sa relation privilégiée avec le public français.

Alain Prost se confie. Le quadruple champion du monde de Formule 1 (1985, 1986, 1989 et 1993), récemment rejoint sur la liste par Max Verstappen, est à l’honneur dans une série documentaire de Canal+, sobrement intitulée « PROST » et composée de six épisodes. de 26 minutes. Où il ne revient pas seulement sur ses célèbres duels avec le regretté Ayrton Senna, préférant s’attarder sur ses débuts de carrière, plus méconnus du grand public.

« J’aurais été frustré si on ne le connaissait pas, avec toutes ces histoires, et il ne restait plus qu’une bagarre avec Senna. Honnêtement, tout le monde ne se souvient que de ça. C’est très bien. La preuve, je vivrai avec cette histoire et cette légende jusqu’à la fin de mes jours, mais il y a encore des choses importantes et, bien sûr, d’autres encore plus importantes pour moi”, a-t-il déclaré à Motorsport lors de la présentation de cette série par la chaîne cryptée. , qui sera diffusé les 8 et 15 décembre.

Il a reçu des messages de mort

Egalement invité de l’émission Clique de Mouloud Achour, « le Professeur » est également revenu sur le désenchantement d’une partie du public français au début des années 1980, période à laquelle il « pense encore, plus de 40 ans après ». Pour Prost, cela s’est fait « en deux étapes ». “En 1981, quand il y a eu l’élection de François Mitterrand, j’ai pris des positions politiques, peut-être que je n’aurais pas dû, mais finalement, sincèrement, je n’ai rien dit d’exceptionnel”, explique cet ancien partisan de Jacques Chirac, qui cite, comme un deuxième événement déclencheur, le Grand Prix de 1982, et l’incident avec René Arnoux, son équipier de l’époque chez Renault : « Il y a une consigne à l’équipe qu’il ne respecte pas, mais au final, c’est moi qui qui passe pour le salaud.

Il allait alors prendre une décision radicale. « J’ai décidé de quitter la France, parce que là-bas, j’ai vraiment des messages, une voiture brûlée, des messages de mort. On m’a craché dessus dans la rue, dans la voiture. Cela m’est arrivé une ou deux fois quand même, c’est très étrange. C’est là que j’ai découvert le 50/50 de cette mentalité un peu française, qui fait que tu as des gens qui t’adorent, ils trouvent que ce que tu fais est génial. et puis d’autres qui sont un mélange de jalousie et de haine. Pourquoi? Je ne sais pas », admet-il encore.

 
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