Après le coup de tonnerre, en février dernier, du transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari, sa dernière saison chez Mercedes a été teintée de déception. Malgré ses deux victoires cet été à Silverstone et Spa-Francorchamps, la forme actuelle du pilote britannique remet en cause ses capacités physiques et mentales avant de quitter l’écurie allemande, après 12 ans et six titres mondiaux. Lors du Grand Prix du Qatar, il enchaîne les déconvenues : faux départ (pénalité de 5 secondes), excès de vitesse dans les stands (pénalité de drive-through) et crevaison en roulant sur le rétroviseur d’Albon : Sir Lewis perd la 12ème place au Qatar après demandant l’abandon à 10 tours de la fin de la course.
Le natif de Stevenage semble fatigué psychologiquement en cette fin de saison. Interviewé lors de la course Sprint de ce week-end au Qatar. Au micro de Canal+, le directeur de la Scuderia a répondu aux appréhensions naissantes quant à l’arrivée d’un Hamilton qui semble disparu : « Je regarde les 50 tours qu’il a fait à Vegas, en partant de la 10e place, en terminant derrière la boîte de vitesses de Russell, je ne suis pas du tout inquiet. »
Pour Vasseur, Hamilton est toujours dans le coup
Le Français en a profité pour souligner les performances et le rythme du Britannique à Las Vegas, course dans laquelle il s’est élancé en milieu de peloton avant de terminer 2e derrière son équipier George Russell. Un résultat rassurant, alors que Lewis Hamilton rejoindra la Scuderia le 1er janvier sans passer par les essais d’après-saison à Abu Dhabi.
Vasseur avait également affiché sa confiance en son futur pilote chez Autosport, malgré son absence lors des essais à Yas Marina : “Je ne suis pas sûr qu’il ait besoin de tonnes d’heures d’acclimatation. Il est suffisamment expérimenté pour être rapide dès le premier jour, ou du moins très vite, assure le patron de la Scuderia. Nous aurons un ou deux jours d’essais avec des voitures anciennes, plus les essais de Bahreïn, et cela suffira. Une partie de l’équipe se concentre déjà sur la saison 2025, sur le plan d’essais, sur la communication, etc., Lewis en fait partie, mais pas sur l’équipe de course et personnellement, je n’y pense pas. »
La Scuderia prépare cependant un programme spécial pour Lewis Hamilton avant les premiers essais hivernaux à Bahreïn (26-28 février) : le Britannique aura l’occasion de piloter d’anciennes Ferrari sur le circuit de Fiorano, afin de s’acclimater à son nouvel environnement.
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