Une écurie véritablement américaine arrivera en F1 dans un an, mais pas sous la bannière Andretti qui a dû céder son projet à General Motors moyennant un budget colossal pour rejoindre le grand cirque.
C’est évidemment la grande nouveauté de la semaine avec l’annonce, au lendemain du Grand Prix de Las Vegas, de l’arrivée du groupe GM avec la prestigieuse marque Cadillac en Formule 1.
L’accord a été conclu entre les différentes parties après que le patron de Liberty Media, Greg Maffei, et l’initiateur du projet, Michael Andretti, aient été écartés pour résoudre des tensions personnelles.
Inflation galopante
La Formule 1, la FIA et les dix écuries actuelles ont donc accepté d’accueillir une onzième écurie, mais les conditions financières sont montées en flèche par rapport au fonds anti-dilution prévu dans les Accords Concorde qui a été fixé à 200 millions de dollars.
À partir de 2026, la nouvelle mouture de ces accords place la barre au sommet vertigineux de 450 millions de dollars, montant que GM et son partenaire TWG (Towriss Walter Global, les repreneurs d’Andretti Global) distribueront à raison de 50-50. . Cette coquette somme permettra de compenser la future répartition des revenus entre onze équipes au lieu de dix.
Un gâteau prêt à grandir
La clé de répartition précise que la FOM (Formula One Management) distribue 63% des revenus aux équipes, qui recevront donc chacune 28,3 millions de dollars à titre de compensation. Plusieurs dirigeants ont indiqué que cela était insuffisant, mais les projections faites sur l’avenir du modèle économique de la discipline sont plutôt optimistes.
« Le gâteau aura certainement encore grossi après 2026 pour que chaque équipe ne perde rien, tout comme la FOM, estiment les analystes financiers consultés. L’arrivée de GM constitue un gros coup d’accélérateur assuré aux USA et c’est la raison pour laquelle les équipes ont rapidement accepté le deal en changeant de stratégie pour accueillir un onzième concurrent..»
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