L’entraîneur parisien a répondu aux questions des journalistes ce lundi à l’Allianz Arena, à la veille du choc entre le club de la capitale et le Bayern Munich en Ligue des Champions.
Des raisons d’espérer : “La confiance que je peux gagner, je la gagne chaque semaine auprès de mon équipe et de mes joueurs lorsque je les vois s’entraîner.”
Si le PSG va, pour la première fois de la saison, souffrir face au Bayern : « Il est clair que le Bayern et nous sommes des équipes similaires en termes de proposition de jeu. Deux équipes qui veulent avoir le ballon et presser très haut. Les statistiques sont assez similaires, notamment sur le plan offensif, xG (buts attendus), occasions. Demain (mardi), le problème c’est qu’il n’y aura qu’un seul ballon. Donc une équipe va souffrir, eux ou nous.
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À l’exception du match contre Arsenal, mon équipe a très bien joué
Luis Enrique
Si le PSG a progressé depuis la défaite 2-0 contre Arsenal : « Nous avons joué 12 matches de Ligue 1 et quatre de Ligue des Champions, soit 16 matches au total. À l’exception du match contre Arsenal, mon équipe a très bien joué. Cela se voit dans les chiffres, en attaque comme en défense. Demain, nous suivrons cette ligne. Il va falloir aller encore plus loin que ce à quoi nous sommes habitués. Ce sera pareil pour le Bayern. Quand on n’a pas le ballon, il va falloir courir davantage et élever le niveau, surtout face à un adversaire de ce calibre et en mouvement.
La pression : « Nous avons déjà joué quatre matches de C1, dont trois à domicile. J’ai déjà dit que les résultats étaient injustes (il parle du nul contre le PSV et de la défaite contre l’Atlético, NDLR). Mais ils sont ce qu’ils sont. Il faut maintenant produire des résultats pour se qualifier. Le nombre de points nécessaires pour réussir ? Nous ne le savons pas. Mais on peut dire qu’on s’est compliqué la tâche tout seul… Le football ne connaît qu’une chose, les buts marqués. Et pour cela, nous avons encore une marge de progression.
Bradley Barcola n’a marqué qu’un seul but en 14 matches de C1 : « Pour juger les effectifs autour d’un joueur, il faut prendre en compte les années précédentes. C’est assez difficile quand on a beaucoup de jeunes joueurs. Il y a une progression nécessaire mais je vous invite à attendre la fin de saison pour juger les joueurs. Surtout, la force de notre équipe, ce n’est pas de dépendre d’un seul joueur. Ce que j’attends, c’est une progression individuelle de chacun de mes joueurs.
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Le Bayern joue le football qui ressemble le plus au nôtre en termes d’idée de jeu avec Manchester City
Luis Enrique
Caractéristiques du football allemand : « Il ne faut pas généraliser. Le Bayern est favori partout, dans toutes les compétitions. Ce sera encore valable dans 10 ou 20 ans ! Ce club a remporté six fois la Ligue des Champions, un club historique, différent de tous les autres clubs allemands. Je le répète, le Bayern joue un football qui ressemble le plus au nôtre en termes d’idée de jeu avec Manchester City. Ce sont des équipes créées pour avoir la possession et qui cherchent à récupérer le ballon dès qu’elles le perdent. Nous n’avons pas peur de défendre loin du but. C’est ce qui définit le mieux le match que vous verrez demain, deux fronts s’affrontant. Cela garantit que ce sera un grand match.
Gonçalo Ramos de retour : “Il est dans le processus final de sa convalescence avec la claire intention de revenir… mais je ne sais pas quand.”
Matfey Safonov qui monte en puissance : « Je veux que tous mes joueurs soient prêts pour chaque match, c’est mon objectif en tant qu’entraîneur. C’est l’objectif de la saison en cours et de celles à venir. Est-il tactiquement adapté pour jouer contre une équipe au pressing haut comme le Bayern ? Je le répète, je veux que tous les joueurs soient prêts, quel que soit leur nom.
Un test grandeur nature contre un grand européen : « Nous jouons déjà à un niveau élevé. Vous aimez plus ou moins certains de nos matchs mais je suis satisfait de l’ambition de mon équipe et de ce que je vois. Demain, on va tout donner encore, on va essayer, on va être courageux, on va passer à l’attaque, on va prendre des risques en défense. Il n’y a rien d’autre qui m’intéresse. Si le Bayern est meilleur que nous, nous les applaudirons et nous retournerons au travail. C’est la réalité.
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C’était important pour nous en tant qu’équipe de le retrouver à l’entraînement.
Luis Enrique on Presnel Kimpembe
Le retour de Presnel Kimpembe : « Les choses vont bien pour lui mais il est encore en phase de récupération. C’était important pour nous, en tant qu’équipe, de le retrouver à l’entraînement. Mais il reste encore une étape dans le processus. Ramos est plus prêt.
Comment le faux 9 peut changer la donne pour la pression adverse : « Nous pouvons nous débarrasser de la pression de l’équipe adverse de différentes manières. On peut essayer de repartir de l’arrière avec des passes courtes, on peut avoir un 9 qui garde le ballon, mettre le ballon derrière la défense… Chacun a sa solution. Je choisirai le mien demain.
L’intérêt du PSG pour Joshua Kimmich : “Je ne commente pas les joueurs qui ne font pas partie de notre équipe.”
Propos recueillis en conférence de presse
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