Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a indiqué que les dix concurrents actuels de la Formule 1 n’accepteraient pas une réduction de leurs revenus pour accueillir un nouveau rival.
Alors que la F1 devrait enfin confirmer l’arrivée d’une 11ème écurie plus tard cette semaine, le projet Andretti ayant été repris par General Motors/Cadillac (avec un moteur Honda lancé en 2026-2027), Horner prévient que cela n’arrivera que à condition que les revenus soient maintenus.
« L’entrée d’une 11e équipe, ça n’a vraiment rien à voir avec les équipes en termes de décision. Cela dépend du titulaire des droits commerciaux et de la FIA. Et comme pour toutes ces choses, tout dépend des finances et de la manière dont elles seront financées.
Horner s’est déjà demandé si certaines pistes de F1 disposaient de suffisamment d’installations pour accueillir un autre participant. A-t-il changé d’avis ?
“Je pense que tant que cela peut être pris en charge sur le plan logistique, nous n’aurons absolument aucun problème avec l’arrivée de GM. Mais nous ne payons pas pour cela. Sur le plan opérationnel, comme à Zandvoort, comment ça va fonctionner, hein ?
Red Bull possède deux des 10 équipes de F1 : les champions du monde en titre Red Bull Racing et son équipe junior RB F1.
L’accord commercial entre les équipes, FOM et FIA, doit être renégocié pour 2026 et au-delà. Cela pourrait entraîner des changements dans le montant des frais « anti-dilution » que tout nouveau participant doit payer à la série. Il est actuellement fixé à 200 millions de dollars.
« Comme je l’ai dit, il n’y a aucun problème avec leur arrivée, nous les accueillerions à bras ouverts, mais nous ne voulons pas voir le fonds dilué. Il y aura donc cette question de savoir quel côté du gâteau sera mangé. Probablement un peu de tout le monde.
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