Ferrari a connu un été difficile après de mauvais développements qui ont fait régresser le SF-24. Frédéric Vasseur est revenu sur les difficultés de la Scuderia en ce moment, et sur la façon dont l’équipe s’est rétablie depuis la trêve estivale.
« Nous avons eu des moments difficiles après Monaco, mais nous avons su nous ressaisir après cet enchaînement » Vasseur said. « En tant qu’équipe, c’était une bonne décision. Il est parfois difficile de réagir dans ce genre de situation.
« L’équipe a fait un très bon travail en revenant. Nous avons fait un bon parcours. Nous avons définitivement raté des points à Bakou, mais depuis les vacances d’été, je pense que nous avons fait du bon travail.
Vasseur est heureux de constater que rien n’arrête ses employés dans le processus de travail. Il explique que le principe qu’il inculque à son équipe est d’avancer, quitte à prendre la mauvaise direction, plutôt que de ne rien faire.
« Je veux juste que les gens travaillent en équipe, pour l’équipe. Je veux qu’ils soient agressifs, qu’ils prennent des risques. La motivation est là. Ici, il n’est pas nécessaire de motiver les gens, il faut même parfois les calmer un peu.»
“Le plus important est d’être prêt à faire des erreurs, à y travailler, à essayer de s’améliorer et à avoir cet état d’esprit qui consiste à essayer de faire mieux que la veille. Nous essayons simplement de faire du mieux possible. La capacité à prendre des risques et à évaluer la gestion des risques est cruciale dans votre entreprise.
« Nous devons accepter de ne pas blâmer quelqu’un s’il fait une erreur. C’est une culture, ce n’est pas seulement une décision. Nous devons accepter et prendre plus de risques, nous devons gérer ces risques et nous devons accepter de faire des erreurs.
« Nous en tirerons des leçons. Nous sommes dans cette démarche. J’ai demandé à l’équipe d’être plus agressive et deux ou trois courses plus tard nous avons été disqualifiés l’année dernière ! Mais c’est le prix. Si nous nous rapprochons de la limite, cela finira par payer.
Le Français ne veut pas penser aux objectifs à long terme et à leur réalisation, préférant se concentrer sur les prochaines courses : « Je ne veux pas en parler, ma seule préoccupation est la performance pour la prochaine séance. J’essaie d’amener l’équipe à adopter cette approche.
« Nous nous concentrons sur la prochaine épreuve, sur le développement à court et moyen terme, mais nous ne pensons pas du tout au championnat. C’est de loin la meilleure situation. Tous les médias se concentrent sur Red Bull et McLaren, ce qui est énorme pour nous !
« Un spectacle encore meilleur » à Las Vegas ?
Ferrari se tourne désormais vers Las Vegas, théâtre de l’antépénultième course de la saison, et départ du dernier triplé de la saison. Vasseur explique ce qui attend les pilotes et les équipes ce week-end : « C’est l’heure de la dernière triple course qui décidera de l’issue de cette saison très chargée.
« Les trois derniers Grands Prix impliquent tous des courses nocturnes dans le désert : nous partons de Las Vegas, sur un circuit urbain très rapide avec peu de virages, dont plusieurs à 90 degrés.
« Il reste cependant beaucoup de variables intéressantes, à commencer par la température, qui baisse considérablement la nuit. Cela signifie qu’il sera particulièrement important de placer les pneus dans la bonne fenêtre de fonctionnement pour les qualifications et la course. »
“C’est seulement la deuxième fois que nous courons sur ce site et nous pouvons nous attendre à un grand spectacle, encore meilleur que la saison dernière, qui mettait déjà la Formule 1 à l’honneur.”
“Pour notre part, nous entendons nous battre aux avant-postes, comme nous l’avons fait l’année dernière : nous savons que nous avons le potentiel pour obtenir un bon résultat, à condition de veiller à être au sommet de notre forme dans les moindres détails.”
« Nous nous sommes bien préparés à l’usine et Charles, Carlos et toute l’équipe ont pu profiter d’une très courte pause, prêts à repartir, plus déterminés que jamais. Nous sommes confiants et nous savons que ce qu’il nous reste à faire pour maintenir la lutte pour le titre des constructeurs.
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