Seul pilote chinois présent sur le plateau, Guanyu Zhou perdra son volant chez Sauber et ne débutera pas en F1 l’année prochaine, mais il pourrait rester dans le paddock comme réserve pour la Scuderia Ferrari.
Guanyu Zhou – ou Zhou Guanyu comme on dit là-bas – disputera les trois derniers Grands Prix de sa carrière à l’issue de la saison 2024.
A 25 ans, avec 65 départs à son actif, il doit l’essentiel de sa petite notoriété à la terrifiante chute qu’il a subie au départ de Silverstone en 2022, même s’il est une authentique star dans son pays.
En trois saisons de F1, il a inscrit 12 points au championnat du monde avec une finale dix-huitième place pour meilleur résultat en 2023 avec 6 points, mais la désastreuse campagne actuelle ne lui a pas permis d’améliorer son total.
Conversion en endurance ?
Avec ce modeste palmarès, on le voit mal retrouver une place de titulaire dans le futur, mais l’immense marché chinois attire constructeurs et sponsors avec un Grand Prix qui attire la foule nombreuse de Shanghai, ce qui devrait suffire à jouer les prolongations.
Certes, Zhou et son manager Graeme Lowdon (ex-manor F1 main team et actuellement consultant chez Andretti) sont à l’affût d’une ouverture en endurance, notamment chez Ferrari où son compatriote Yfei Ye, ancien champion de France en F4, mais rien n’est venu. encore à se concrétiser.
La connexion Ferrari
Bien qu’il soit entré en Formule 1 comme pilote d’essais pour Renault en tant que membre de la Renault Sport Academy, Zhou a débuté sa carrière en Europe avec la Ferrari Driver Academy (photo ci-dessus), notamment en F3 Euroseries au sein de l’écurie Prema.
Il pourrait revenir à Maranello en 2025 comme réserve de la Scuderia Ferrari en F1, un poste stratégique qui a permis à Oliver Bearman de faire ses premiers pas en Grand Prix cette année à Djeddah. Le marché chinois est évidemment considérable pour la marque au Cheval cabré et Zhou ferait un excellent ambassadeur de Ferrari dans son pays.
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