News Day FR

“Ce n’est pas possible !”, le désarroi de Louis Burton devant la grosse fissure du bateau

Par GF

Publié
il y a 1 heure,

mis à jour à 13h11

»
data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>

Le Malouin a décidé de poursuivre le Vendée Globe malgré d’importantes avaries qu’il a tenté de réparer ces dernières heures.

Lundi matin, Louis Burton occupe la 22e place de la flotte au classement du Vendée Globe dominé par Sam Goodchild (Vulnérable), très loin de ses ambitions de la 10e édition puisqu’il a terminé la course il y a quatre ans sur le podium (3e). Le Malouin aura du mal à rééditer cette performance à la barre d’un bateau accidenté. Dans la nuit de samedi à dimanche, le marin a constaté une fissure qui l’a obligé à réparer pendant plusieurs heures pour sceller et solidifier la structure de son Imoca.

Mais pourquoi fait-il ça, ce n’est pas possible, c’était bien

Louis Burton

Dans une vidéo, le marin confie son désarroi : « Ce n’est pas possible, p…. ! Nous étions sous le vent et il y a eu juste un grain qui est arrivé. Il y a eu un craquement et cinq minutes plus tard deux autres craquements. »a-t-il confié avant de montrer l’étendue des dégâts sur plusieurs dizaines de centimètres. A l’intérieur de son monocoque, Burton montre une nouvelle fois cette fissure inquiétante et le filet d’eau qui passe au travers. « Faites chier. Allez-y mais pourquoi fait-il ça, ce n’est pas possible, c’était bien”conclut-il avec colère et la mâchoire serrée.

Il ne veut pas penser à l’abandon

Malgré cette mésaventure, Burton n’envisage pas d’abandonner. « Le bateau est très endommagé, mais je ne veux pas me résoudre à abandonner. Il y a trop d’enjeux dans cette course, je pense que je vais la réparer, je vais le faire en mer. Il y a trop de monde qui suit le projet. Nous ferons tout pour continuer ! il a expliqué. Le navigateur réparé dans le sud-ouest des îles Canaries. « Au niveau des fissures sur le pont arrière et une partie du bordé bâbord, l’intérieur et l’extérieur sont poncés et meulés avant de coller des pièces en carbone pour sécuriser le tout. Toute l’énergie du skipper de Bureau Vallée est concentrée sur cette grosse réparation. » a déclaré son équipe.

»
data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :