Malgré tout son prestige et son histoire, le Grand Prix de Monaco n’a jamais été vraiment serein quant à son avenir ces derniers temps. On imagine mal se séparer d’un tel monument, mais la Formule 1 a néanmoins exigé certaines conditions de la part des promoteurs de l’événement pour que celui-ci puisse perdurer sur le long terme.
La prolongation signée en septembre 2022 a confirmé cette tendance avec un nouveau contrat allant « seulement » jusqu’en 2025. Heureux de voir l’événement toujours au programme, Christian Horner a néanmoins laissé entendre que des changements étaient nécessaires pour assurer un meilleur spectacle.
« Monaco est Monaco. La course est inscrite au calendrier principalement en raison de son histoire, mais le problème est que les voitures sont si grandes aujourd’hui que les possibilités ont encore diminué.» soulevait l’équipe principale de Red Bull il y a un peu plus d’un an, fatiguée de ces dimanches presque insipides. S’il n’y avait qu’un espace à dépasser, cela changerait tout. Il faut créer une zone de freinage, peut-être en prolongeant le circuit et en incluant une épingle à cheveux. Ce serait phénoménal ! Son histoire fait du Grand Prix un joyau de la couronne, mais le sport continue d’évoluer. »
Pas de prolongation mais une nouvelle date
Le projet, datant de 1971, d’extension du circuit est alors remis sur la table. L’idée était alors de prendre le boulevard du Larvotto au rond-point du Portier et de revenir par le boulevard Princesse.
A première vue, cela n’a pas été évoqué lors de cette dernière prolongation de contrat, officialisée ce jeudi 14 novembre, jusqu’en 2031. En revanche, une autre question était au centre des débats entre la F1 et l’Automobile Club de Monaco, celui de la date.
Habituellement organisé le dernier week-end de mai, le Grand Prix de Monaco a été reporté à plus tard dans la saison. A partir de 2026, elle aura lieu le premier week-end de juin. Un détail simple à première vue mais qui a une réelle importance à l’heure où la Formule 1 et Liberty Media cherchent à régionaliser leur calendrier.
En décalant d’une semaine la classique monégasque, cela permet aux instances dirigeantes de libérer un créneau plus tôt dans l’année pour – idéalement – y placera le Grand Prix du Canada, traditionnellement disputé vers la mi-juin. Ainsi, ils pourraient organiser coup sur coup les courses de Miami et de Montréal en mai avant que le peloton n’entre dans une sorte de « méga tour » européen se déroulant de juin à septembre. Logique d’un point de vue logistique alors que l’événement canadien est une épine dans le pied concernant l’organisation.
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