Formule 1 | Steiner revient avec émotion et positivité sur l’accident de Grosjean à Bahreïn

Gunther Steiner a tenu à rappeler la terreur vécue lors de l’accident de Romain Grosjean il y a presque 4 ans.

En novembre 2020, la Haas de Grosjean heurtait les barrières lors du Grand Prix de Bahreïn, à 220 km/h avec un plein de carburant, avant de prendre feu.

Après quelques interminables secondes d’attente et d’horreur, Grosjean saute de sa voiture accidentée, n’ayant finalement que des brûlures aux deux mains.

« La plus grande réflexion est que nous avons eu de la chance. Quelqu’un s’est occupé de nous. se souvient avec émotion l’ancien directeur de Haas F1.

« Ce furent les 30 secondes les plus courtes – et les plus longues – de ma vie. Vous savez, si ça ne sort pas maintenant, alors ça ne sortira pas… Je fais des courses de voitures depuis longtemps et, quand vous voyez cette boule de feu, vous savez qu’il ne survivra pas s’il n’en sort pas. assez rapidement. »

« La seule façon de survivre est de sauter de la voiture. Alors que vous tentez de reprendre le contrôle de la situation, la terreur éclate. Et c’est fini, tout va bien. Le plus important c’est qu’il soit vivant. C’est un jeu d’enfant et on se dit qu’il est toujours là, et qu’on s’occupe du reste.

«Maintenant, je ne regarde pas en arrière négativement parce qu’il s’en est sorti. Pensez aux points positifs. La sécurité de ces voitures de F1, sans le Halo, il n’aurait eu aucune chance de s’en sortir. “

« Et les gens autour de lui qui l’ont aidé. Il a eu de la chance, mais la F1 a créé sa propre chance en étant stricte en matière de sécurité. Après tout incident, ils introduisent de nouvelles mesures pour rendre la situation plus sûre.

« Après cet accident, des modifications ont été apportées à la voiture pour que cela ne puisse pas se produire. Il n’y avait rien de mal avec la voiture. Mais nous n’avions jamais rien vécu de pareil. Nous ne pouvions pas faire semblant.

« Je me souviens des aspects positifs. Je donne beaucoup de crédit à Jean Todt, le président de la FIA, qui a fait adopter le système Halo parce que beaucoup de gens étaient contre. Les gens prennent des décisions et veillent à ce que ces miracles se produisent.