Pour retrouver trace d’un Grand Prix de Formule 1 en Argentine, il faut remonter à 1998 et à la victoire de Michael Schumacher, sa première de la saison avant de terminer vice-champion devant Mika Häkkinen et McLaren. Depuis, les voyages en Amérique du Sud pour la catégorie reine du sport automobile se limitent au Grand Prix du Brésil.
Cependant, la titularisation de Franco Colapinto pour les 9 dernières manches de la saison a ravivé une certaine passion chez les Albicelestes pour la F1. A l’heure où le nouveau héros national fait brillamment ses preuves, l’Argentine rêve une nouvelle fois de Grand Prix. Pour cela, c’est le gouvernement qui a pris les choses en main, notamment le président de la République, Javier Milei.
Lors d’un événement de la Fédération Internationale du Tourisme, Daniel Scioli, secrétaire national au tourisme, à l’environnement et au sport, a reconnu qu’un processus était en cours pour restaurer le circuit Óscar et Juan Gálvez de Buenos Aires conformément aux normes internationales.
« Je sais qu’ils travaillent pour le déplacer vers la catégorie 2, mais nous devons le déplacer vers la catégorie 1.a-t-il déclaré à Jorge Macri, chef du gouvernement de Buenos Aires, avant de poursuivre. Je m’en occuperai car j’ai discuté avec le président Javier Milei pour ramener la Formule 1. Je n’en doute pas, des discussions sont déjà en cours pour qu’elle revienne dans notre pays car aujourd’hui, il est permis de voir les choses en grand.. » De là à convaincre Stefano Domenicali de donner une place à l’Argentine au calendrier, le chemin est encore long mais l’ambition est réelle. A tel point qu’une rencontre est prévue entre les deux camps pour le Grand Prix du Brésil (1-3 novembre). Après tout, pourquoi ne pas rêver !
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