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La « course intense » de Bagnaia après un début difficile

Pecco Bagnaia a sauvé un podium après une course difficile à Mandalika. L’Italien n’a pas pu lutter pour les premières places, payant notamment un mauvais départ. Alors qu’il avait réussi à gagner immédiatement deux positions lors du sprint, il s’est cette fois cabré et patiné, conservant néanmoins sa quatrième place au premier virage, avant de se faire engloutir par Marco Bezzecchi et Franco Morbidelli avant la fin du premier tour.

“[Il faut remédier aux départs] le plus vite possible car ces deux dernières saisons, j’ai toujours été parfait au départ, et lors des quatre derniers Grands Prix, depuis Aragon, j’ai toujours commencé différemment, et toujours mal.”a déploré Bagnaia, interviewé par le site officiel du MotoGP.

“Aujourd’hui, c’était différent [de samedi]hier c’était pas trop mal mais ce matin c’était bien, cet après midi je me suis cabré et j’ai patiné. Heureusement, je n’ai perdu aucune position mais j’ai été un peu prudent dans le premier tour et j’ai perdu des places. C’était de ma faute.”

Bagnaia connaît alors une «cours intense». Dans les premiers tours, il a dû se battre avec Fabio Di Giannantonio et Marc Márquez, mais il a finalement réussi à rester devant eux. Après 20 boucles, il était toujours sixième et c’est là que sa course a changé : il a profité de la chute d’Enea Bastianini puis s’est débarrassé, non sans difficulté, de Bezzecchi, et enfin de Morbidelli, pour le voir arriver à la troisième place : “C’était presque impossible de dépasser Bezzecchi, avec le GP23, ils ont un peu plus de traction que nous et c’était dur.”

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Pecco Bagnaia

Photo de : Gold and Goose / Motorsport Images

« Dès que je l’ai dépassé, c’était beaucoup plus facile avec Franky car avec la même moto [la Ducati version 2024]Je savais beaucoup mieux ce qui se passait. Mais c’était dur, très dur. La troisième place est très bonne aujourd’hui, nous avons gagné trois points au championnat par rapport au départ [du week-end] et c’est acceptable.

Juste avant de dépasser Morbidelli, Bagnaia a activé le contrôle de hauteur de sa Ducati, ce qu’il n’a pas fait à chaque tour, une manœuvre qui rappelle l’utilisation du DRS en : « Je ne l’utilisais qu’à une seconde du pilote devant moi ! [rires] Cela dépendait de ma sortie du virage 8. Si je sortais avec beaucoup d’angle, cela ne servait à rien de l’utiliser car cela pouvait faire glisser encore plus. Cette fois, je m’en suis très bien sorti, alors je l’ai utilisé et cela m’a vraiment aidé.

Le fait d’être obligé de courir derrière d’autres pilotes a ralenti Bagnaia : “J’avais un très bon rythme mais quand j’étais derrière le groupe, j’ai eu beaucoup de problèmes avec le pneu avant, j’ai freiné fort et je perdais du temps.”

« Pour moi, c’est parce que quand je n’ai personne devant, je peux compenser le manque d’adhérence arrière au freinage, ce qui fait gagner beaucoup de temps comme ça. »ajouta Bagnaia. « Quand on est derrière, on ne peut pas freiner fort, on ne peut pas attaquer comme on veut et le pneu arrière n’est vraiment pas prêt. C’est vraiment un truc spécifique au GP24 quand on est derrière. Après quatre ou six tours, j’avais trouvé mon rythme, j’étais assez fort, mais j’ai raté les quatre ou cinq premiers tours.

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Jorge Martín et Pecco Bagnaia

Photo de : Gold and Goose / Motorsport Images

En prenant la troisième place alors que Jorge Martín gagnait, Pecco Bagnaia a perdu neuf points sur son rival ce dimanche, après en avoir repris 12 samedi lorsqu’il avait remporté le sprint et que l’Espagnol avait marqué zéro point. La donne évolue donc peu au championnat mais Bagnaia dresse un bilan plutôt satisfaisant de son week-end.

« Nous avons tous les deux fait de notre mieux. Je pense que pour Jorge, c’était important de gagner parce qu’il ne l’avait pas fait au Mans, c’est important pour sa mentalité. Et pour moi, c’était important de reprendre des points. On a réussi à reprendre des points, on a réduit un peu l’écart au championnat, de trois points. Nous sommes à 21. [points] maintenant c’est moins qu’à Misano. Ce n’est qu’un point de départ et nous devrons continuer comme ça.

 
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