Les Championnats du monde 2024, organisés sur un circuit (très) exigeant autour de Zurich (Suisse), devraient donner lieu à une belle bataille entre certains des meilleurs coureurs du peloton.
Tadej Pogacar (Slovénie)
Le grand favori. Après avoir survolé le Tour de France 2024, Tadej Pogačar a coupé quelques semaines pour préparer au mieux la fin de saison. On pourrait (légitimement) se demander si le Slovène, sur le pont depuis plusieurs mois avec son doublé historique Giro di Italia-Grande Boucle, parviendrait à retrouver la forme à l’aube de ces Championnats du monde. Et la réponse est évidemment positive. Sa belle victoire en solitaire au Grand Prix de Montréal, il y a deux semaines, a rappelé à tous ceux qui pourraient avoir le moindre doute sur son état qu’ils devaient compter sur lui à Zurich. Surtout sur un circuit aussi exigeant – 4 291 mètres de dénivelé positif ! –, ce qui convient parfaitement à ses qualités de puncheur-grimpeur. Autant dire que « l’Ogre de Klanec » sera l’homme à battre ce dimanche.
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Primož Roglič (Slovénie)
Le deuxième homme. Outre Tadej Pogačar, la Slovénie compte dans ses rangs un autre favori pour ces Championnats du monde : Primož Roglič. Le récent vainqueur de la Vuelta a España arrive à Zurich avec moins de pression que son compatriote. Il est moins attendu – même si le circuit lui convient (aussi) très bien – et c’est justement ce qui pourrait lui permettre de s’imposer. En effet, si les grandes nations décident de désigner le vainqueur du dernier Tour de France, le coureur Red Bull-Bora-hansgrohe devrait avoir l’occasion de tenter sa chance, que ce soit de loin, ou en finale. Il sera certainement à suivre.
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Remco Evenepoel (Belgique)
Pour l’Histoire. Double champion olympique cet été à Paris, Remco Evenepoel a conservé la semaine dernière son titre de champion du monde du contre-la-montre ; preuve qu’il est (encore) en pleine forme. Ce dimanche, le Belge a l’opportunité de réaliser un doublé – et un quadruplé incluant les JO ! – inédit. Le coureur polyvalent pourra compter sur une équipe bâtie entièrement autour de lui, comprenant d’excellents lieutenants tels que Tiejs Benoot et Maxim van Gils, qui se sont montrés à leur avantage dans les classiques canadiennes. Sur un parcours particulièrement difficile, le « Petit Cannibale » devrait trouver un champ d’expression parfait pour faire ce qu’il fait le mieux : attaquer de loin pour tenter de s’isoler. Et gagner ?
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Mathieu van der Poel (Pays-Bas)
Le tenant du titre. Champion du monde l’an dernier à Glasgow (Ecosse), au terme d’une course aussi difficile qu’époustouflante, Mathieu van der Poel espère évidemment conserver son maillot arc-en-ciel, qu’il a porté avec tant de brio ces douze derniers mois. Le Néerlandais, qui vient de réaliser un bon Skoda Tour du Luxembourg (une victoire d’étape, 2e du classement général), pourra s’appuyer sur une équipe qui lui sera totalement dévouée. Léger problème (ou pas) : le parcours, incluant la côte de Witikon (1,9 km à 6,3%), pourrait lui être un peu difficile à terme. Cependant, si les autres favoris ne parviennent pas à se débarrasser du pilote des classiques, celui-ci sera certainement l’une des principales menaces de la finale avec sa grande pointe de vitesse.
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Marc Hirschi (Suisse)
C’est la grande chance. Avant l’été, personne n’aurait parié sur Marc Hirschi. Mais ces dernières semaines, le Suisse a, semble-t-il, retrouvé son meilleur niveau, celui qu’il affichait à la fin de la saison 2020. Pour preuve : après avoir remporté le Czech Tour fin juillet, le puncheur s’est imposé coup sur coup sur le Donostia San Sebastian Klasikoa et la Bretagne Classic-Ouest-France en août, puis sur trois semi-classiques italiennes en septembre. Il est donc en pleine forme et plein de confiance. Il sera à surveiller de près, d’autant qu’il jouera à domicile et devrait donc être soutenu par son public.
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