Pas lui en tout cas. Le Sud-Africain roule avec le doigt mouillé, au toucher, sans rien planifier, et même en plein jour, sa bonne étoile est là pour le guider. « Reprendre la tête n’était clairement pas prévu, nous avons juste roulédit le Sud-Africain. Au départ, nous avons pris un rythme qui nous a permis de dépasser certains gars. Nous avons donc ralenti, mais certains nous ont rattrapés. C’était peut-être un peu trop lent donc nous avons repris notre rythme du début. » L’improvisation peut avoir du bon et Lategan est dans une position parfaite pour les deux dernières boucles de Shubaytah : il a repris la tête du classement, mais pas celle du cortège qui s’élancera aujourd’hui. Il ne se sent pas le plus à l’aise dans les dunes, mais il avance, avec sa stratégie un peu rudimentaire mais finalement très efficace : « J’essaie juste de remettre la voiture en un seul morceau et de ne pas rester coincée. Pour le moment, ça marche. » C’est peut-être ça la magie des dunes.
