Que Sergio Pérez ne se porte pas bien ces derniers temps n’est pas vraiment un secret. Farouchement défendu jusqu’ici par ses dirigeants, le Mexicain lui-même a récemment reconnu avoir vécu une année pour le moins compliquée.
« Je sais que j’ai eu une saison terrible, très difficileexpliquait Checo il y a quelques jours. Elle a très bien commencé (quatre podiums sur les cinq premières courses. NDLR), mais c’est devenu vraiment compliqué après. »
Pour sortir de cette spirale négative, il comptait sur son rendez-vous national. Mais là encore, le natif de Guadalajara s’en est sorti. Eliminé en Q1 samedi, il a ensuite vécu un dimanche mouvementé entre pénalité et croisement avec Liam Lawson, qui serait prétendant à sa position, pour une finale 17e place, faisant de lui le dernier pilote classé.
Six mois sans podium
Un résultat qui prolonge encore un peu plus sa très mauvaise série débutée il y a de nombreux mois. Car si tout avait commencé idéalement pour Sergio Pérez assurant le double pour son employeur, la suite a été très difficile. Le point de départ est le Grand Prix de Chine qui marque sa dernière apparition sur un podium dimanche. C’était le 21 avril dernier. Cela fait plus de 6 mois !
Petit à petit, il perd du terrain au championnat, retombant à sa 8e place actuelle, toujours « bien protégée » avec Fernando Alonso pointant à 88 longueurs. Mais depuis la Chine, il enchaîne les déceptions avec une 4e place comme meilleur résultat, lors du Grand Prix suivant de Miami. D’ailleurs, c’est son dernier Top 5 en date. Au-delà il termine 6, 7ème, 8ème voire 10ème. Elle a également accumulé les retraits comme au Canada, à Monaco ou plus récemment en Azerbaïdjan.
Une contre-performance qui n’a pas aidé Red Bull, nettement en retrait par rapport à son niveau du début de saison. Si Max Verstappen a sauvé les meubles tant bien que mal, Sergio Pérez n’a pas vraiment apporté sa contribution au bâtiment. L’écurie autrichienne est également la seule en haut du classement à ne pas avoir vu ses deux pilotes remporter au moins un Grand Prix. Chez les Constructeurs, il chute même à la troisième place derrière Ferrari et McLaren qui mènent la danse.
Défendu envers et contre tout et même récompensé par une prolongation de deux ans en juin dernier, Checo a vu l’horizon s’assombrir petit à petit. La dernière sortie de Christian Horner laisse même penser que son pilote pourrait ne pas terminer sa saison, avec une fin anticipée de son bail.
« Tu sais, il arrive un moment où tu dois prendre des décisions difficiles» a déclaré le directeur de l’équipe Red Bull après la déception mexicaine. Nous sommes désormais troisièmes au championnat des constructeurs. Nous sommes déterminés à essayer de revenir à une position gagnante, mais ce sera une tâche ardue au cours des quatre prochaines courses.. » De quoi remettre un peu plus en question l’avenir de Sergio Pérez, déjà très incertain…
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