pourquoi F2 n’est plus utile aujourd’hui

pourquoi F2 n’est plus utile aujourd’hui
pourquoi F2 n’est plus utile aujourd’hui

Alors que la F2 approche de sa conclusion, comme la , son utilité est vivement contestée.

Censée être l’antichambre de la F1, la Formule 2 a du mal à convaincre ces dernières saisons. Pourtant un championnat très disputé, il peine à convaincre. Et semble se désintéresser au fil des exercices successifs, écrasé par la prédominance de la catégorie reine du sport automobile et de ses nombreux GP. Voici trois raisons de son déclassement.

Les résultats en F2 ne veulent plus rien dire pour rejoindre la F1

Un titre qui ne vaut rien : le constat est cruel mais il est bien réel pour la F2. Preuve en est, les deux derniers champions Felipe Drugovich et Théo Pourchaire n’ont pas réussi à s’imposer en F1. Le premier a eu sa chance lors de la première séance d’essais libres du GP de F1 des Etats-Unis avec Aston Martin, le second voit son avenir au sein de l’élite s’assombrir de mois en mois. Dommage pour un championnat qui souhaite récompenser ses meilleurs pilotes par une promotion au niveau supérieur.

Si Felipe Drugovich et Théo Pourchaire peinent à se faire une place en F1, ce n’est pas le cas de Franco Colapinto, pilote chez Williams, et Ollie Bearman, pilote titulaire chez Haas à partir de la saison 2025. Surprenant car les deux pilotes n’ont pas particulièrement brillé en Formule 2, l’Argentin est septième au championnat ; Bearman a également montré son avantage, sans remporter le championnat de Formule 2.

Un manque d’équité entre les conducteurs ?

Autre argument qui ne joue pas en faveur de la F2, le manque d’équité ressenti par plusieurs pilotes. L’Indienne Kush Maini a renversé le morceau à la fin du GP d’Azerbaïdjan. Les performances de Joshua Dürksen ponctuent ses propos.

Mal classé au championnat d’Europe de Formule Régionale l’an dernier (seulement 20 sur 41), il évolue en F2. Sa victoire lors de la course sprint de Bakou, avec une avance folle, a choqué et soulevé des questions sur l’avenir de la catégorie.

Saison après saison, la place dans le lobby de la Formule 1 devient également de plus en plus chère. Pour cet exercice 2024, il faut débourser au minimum 2,5 millions d’euros pour participer au championnat. Ce qui oblige les conducteurs à trouver des sponsors financiers solides, sous peine de tout perdre. Roman Staněk en est l’exemple parfait. Le Tchèque a perdu son sponsor, et donc sa place en F2. Ses performances n’ont pas non plus joué en sa faveur.

Pas d’espace en F2

Zak O’Sullivan ne dira pas le contraire. « Je suis déçu de ne pas pouvoir montrer mes talents pour le reste de l’année, mais je tiens à remercier tous mes sponsors, Williams Racing et tous les supporters qui sont à mes côtés dans cette aventure », ajoute-t-il. avant de terminer en parlant de son avenir. Votre soutien a été inestimable et j’ai hâte de rouler à nouveau pour et avec vous bientôt. Quelle est la prochaine étape ? Nous y travaillons avec Williams Racing au sein de l’académie, et nous verrons ce qui se passera. expliquait-il un mois plus tôt en annonçant la fin de sa collaboration avec ART GP.

Un phénomène semble enfin se renforcer depuis plusieurs années : les pilotes qui font plusieurs saisons en F2. Illustration avec Amaury Cordeel qui termine sa troisième saison en F2. Conséquence : plusieurs pilotes n’ont pas la possibilité d’évoluer dans cette catégorie et d’y performer pour viser à terme l’objectif F1.

Après avoir travaillé pour WebGirondins, Daily Sports, beIN Sports et Quinze Mondial, je travaille actuellement chez Daily Mercato et We Sport. Mes passions ? Le football hyper-défensif de Diego Simeone, la Talent League et voir Roman Reigns en action. Ma philosophie ? Progressez chaque jour un peu plus et vous apportez les informations les plus complètes sur chacun de mes articles.

 
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