« Je pars au Chili avec le sourire »

« Je pars au Chili avec le sourire »
« Je pars au Chili avec le sourire »

Après avoir participé à l’épreuve l’année dernière, avez-vous encore beaucoup de kilomètres à découvrir ?

Il y a effectivement eu pas mal de transformations. La dernière journée est nouvelle et il y a une nouvelle spéciale et demie le samedi sur les trois alors que le vendredi est identique à ce qu’on faisait il y a 12 mois. Quand on connaît les routes, c’est vrai que c’est plus facile à préparer, mais les changements ne me gênent pas. Je préfère même quand on découvre des sections, car sinon ça devient un circuit. Tout le monde apprend par cœur. Je ne suis pas fan de la vidéo, mais on est obligé de la faire. Quand il y a des modifications, ça procure plus d’adrénaline.

Avez-vous apprécié votre première expérience au Chili ?

C’était une découverte totale et pour mon premier rallye hors d’Europe j’ai bien aimé. Sur les routes, on avait vraiment conscience d’être sur un autre continent. On avait beaucoup galéré le premier jour et puis les deux spéciales suivantes ont été plus positives. A nous de faire trois belles journées cette année.

Entre cette première visite au Chili et les progrès que vous avez réalisés sur le dirt, mais aussi sur la Citroën C3, êtes-vous plus confiant cette année ?

Tout d’abord, je pars au Chili avec le sourire. C’est important. On peut disputer des rallyes exceptionnels, mais si ça ne se passe pas bien, c’est compliqué. Quand on a une voiture compétitive et qu’on sait qu’on va pouvoir se battre devant, c’est une sensation très agréable. On y va avec plus d’envie. J’espère pouvoir viser la victoire, car c’est là que je prends le plus de plaisir.

La seule raison de ce déplacement n’est-elle pas d’empêcher Oliver Solberg de gagner ?

C’est sûr (rires) ! J’ai surtout envie de me sentir bien là-bas. On a vu que parfois, il suffit de peu pour bloquer la machine et perdre un succès. Je me dis qu’il faut faire un rallye propre en étant tout le temps dans les trois premiers de chaque spéciale et sans faire de bêtises.

La situation est assez simple. Si Oliver gagne, c’est lui le vainqueur. S’il ne gagne pas, as-tu encore une chance ?

Il est dans son jardin depuis 4 épreuves sur 7 et c’est le moment de le faire douter. Oliver a été rapide en 2023 au Chili, mais je ne néglige pas les autres concurrents qui auront aussi envie de briller. Certains comme Fergus Greensmith ou Pierre Louis Loubet bénéficieront d’un très bon ordre de départ et cela pourrait faire la différence, car le sweep était important l’an dernier. Je ne me mets pas de pression supplémentaire en me disant qu’il faut absolument que je batte Solberg. Je vais m’installer dans mon rythme et s’il est un peu en manque au départ, on verra comment ajuster la situation. Lors du Rallye d’Europe Centrale 2023, je m’étais convaincu qu’il fallait gagner à tout prix… On menait, mais après trois ES, on était dans les arbres… Je regrette qu’on se soit si peu affrontés cette saison, mais c’est la règle.

L’année dernière, le paramètre d’usure des pneus a joué un rôle important. Comment se comporte la C3 avec sa gomme et est-ce un paramètre que vous maîtrisez bien ?

Citroën est excellent dans ce domaine. Je pense que pour ma part j’ai toujours été efficace dans ce secteur donc à nous d’être irréprochables.

A LIRE AUSSI > Le programme du Rallye du Chili 2024

 
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