La musicienne canadienne Grimes s’est dite “heureuse de dénoncer publiquement le nazisme” pour remettre les pendules à l’heure, après le salut nazi controversé de son ex-partenaire Elon Musk lors de l’investiture de Donald Trump.
« Je suis heureux de dénoncer le nazisme – et l’extrême droite. Est-ce que cela aide à clarifier les choses ? […] Je me demande toujours comment aborder les choses avec diplomatie, car je me sens dépassée”, a écrit Grimes mardi sur la plateforme X, indiquant qu’elle souhaitait donner la priorité au “bien-être de mes enfants”.
Sans vouloir précipiter une « déclaration irréfléchie » concernant le salut d’apparence nazi posé par son ancien partenaire Elon Musk, avec qui elle partage trois enfants, la musicienne de 36 ans originaire de Vancouver a rompu le silence après avoir été traquée par ses admirateurs. en ligne, a noté « The Independent ».
AFP
« Il est absurde qu’une personne puisse être à ce point « annulée » pour quelque chose que son ex a fait, avant même d’en avoir entendu parler. Je ne suis pas lui. Je ne ferai pas de déclaration à chaque fois qu’il fait quelque chose”, a-t-elle répondu mardi matin à l’un de ses fans, précisant toutefois qu’elle “respecte profondément son inquiétude”.
“Mais si cela soulève des inquiétudes, je suis heureuse de remettre les pendules à l’heure de manière significative”, a-t-elle poursuivi dans un deuxième message sur le réseau social appartenant au multimilliardaire de 53 ans, promettant d’être en tête sur la situation. .
-L’auteure-compositrice-interprète canadienne a d’ailleurs précisé qu’elle ne souhaitait pas provoquer de “scandale international” en profitant de la situation pour “dire des conneries” et faire la couverture des magazines, peut-on lire.
« Je choisis le bien-être de mes enfants. Je te promets que ça ne fait pas du bien d’être détesté tout le temps pour des choses que je ne connais même pas, que je ne peux pas prédire ou contrôler. Mais j’ai aussi choisi cette voie, je l’accepte », a-t-elle déclaré.
De son côté, Elon Musk lui-même a répondu à la polémique en se disant « fatigué » de ce type d’attentats, sans toutefois nier catégoriquement avoir voulu imiter le geste fasciste, a relevé « The Independent ».
Le geste continue de diviser les historiens : si plusieurs ont insisté sur le fait qu’il s’agissait bien d’un salut perçu comme nazi, d’autres ont plutôt classé le geste comme « un signe de la main socialement maladroit d’un homme autiste », pour reprendre les mots de l’historien Aaron Astor auprès de l’AFP.
En 2021, l’homme le plus riche du monde a annoncé qu’il souffrait du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, selon l’agence de presse.
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