Nous savions que les billets achetés sur une application après le départ du bus, du tram ou du train n’étaient pas valables dans les transports en commun. Mais acheter un billet à l’avance au mauvais moment, même par inadvertance, peut aussi coûter cher. Un étudiant fribourgeois a fait le cruel constat. « Le TPF a une politique très rigide et aveugle qui punit les erreurs involontaires comme s’il s’agissait d’une fraude avérée, ce qui me paraît inacceptable », nous écrit-il.
Le mercredi 15 janvier au matin, il a pris le bus à 9h35 pour se rendre à la gare de Fribourg. Il paie son billet via l’application CFF. A l’arrêt suivant, les contrôleurs débarquent et lui disent, à sa grande surprise, que son titre de transport n’est pas valable, car il a été acheté pour le bus de 10h35, soit une heure plus tard que le trajet en cours. . L’étudiant dit avoir immédiatement reconnu son inconscience.
Il a proposé, en vain, aux agents d’acheter un nouveau billet, valable pour le trajet en cours. Mais il se heurte à un « niet » sec et catégorique et reçoit une prune de 100 francs. L’étudiant a immédiatement écrit aux Transports publics fribourgeois (TPF) pour leur demander, dans ce contexte, d’être magnanime. Ce dernier a maintenu la sanction et l’a informé qu’il devrait payer 140 francs car il était déjà inscrit dans la base de données centralisée des resquilleurs.
« Une erreur liée à un problème de mise à niveau sur un train datant d’un an », rappelle notre témoin qui jure être un utilisateur honnête qui ne cherche pas à tricher. Les TPF ont répondu que « les contrôleurs constatent uniquement l’existence ou non d’un titre de transport valable » et sont, dans ce cas précis, « dans l’obligation de maintenir » leurs exigences pour des « raisons d’égalité de traitement ».
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