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A peine de retour à la Maison Blanche, Donald Trump déstabilise avec force décrets et déclarations

La Une du Temps du 21 janvier 2025.

« Ultra-America », c’est en ces termes que Temps qualifie, à la Une ce mardi matin, l’Amérique de la deuxième présidence de Donald Trump, lancée officiellement lundi à 18 heures.

Verser Le courrierTrump est un « milliardaire fasciste ». Son éditorial, intitulé « Trump II, qui dit pire », liste les mesures attendues et leurs conséquences potentielles.

Quant à la presse germanophone, la Gazette quotidienne consacre une analyse à cette investiture, qu’il qualifie de véritable « messe du couronnement ». L’humilité habituelle – souvent superficielle – était absente, tout comme les remerciements au prédécesseur. Donald Trump apparaît non seulement comme l’homme le plus puissant du monde, mais aussi comme « l’élu », dit-on.

Les journaux regorgent d’images capturées sous la rotonde du Capitole : le président entouré de ses proches, le mystérieux chapeau de Melania Trump et la présence notable de milliardaires de la tech.

Donald Trump participe à une cérémonie de signature dans la salle du président après la 60e investiture présidentielle, le lundi 20 janvier 2025, au Capitole des États-Unis à Washington. [KEYSTONE – MELINA MARA]

Une ère d’incertitude

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Front page of La Tribune de Genève, January 21, 2025.

L’éditorial du Temps estime que cette nouvelle présidence marque le début d’une période de grande incertitude pour les États-Unis et au-delà. Si les politiques annoncées par Donald Trump s’accompagnent d’une certaine grandiloquence, elles risquent de se heurter à une réalité plus complexe. Parmi les inquiétudes, le choix des ministres, choisis davantage pour leur loyauté que pour leurs compétences, représente un danger pour la gouvernance américaine, dit-on.

Ces préoccupations ne s’arrêtent pas aux frontières des États-Unis. 24 heures et La Tribune de Genève examiner l’impact de cette présidence sur les relations avec Genève, bastion du multilatéralisme. Trump sera-t-il le « loup dans la bergerie » ? Son hostilité envers les organisations internationales, comme l’OMS ou l’ONU, pourrait fragiliser ces institutions déjà fragiles, alors que les États-Unis restent le principal contributeur. Une attitude qui pourrait aussi profiter à la Chine, souligne Olivier Bot dans son éditorial.

L’Europe face à une Amérique imprévisible

François Heisbourg, spécialiste français de géopolitique, analyse dans quotidiens du groupe CH-Media relations entre les États-Unis et l’Europe. Il souligne que cette dernière se trouve dans une position inconfortable, contrainte de s’émanciper d’une Amérique devenue imprévisible.

 
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